Réaliser l'isolation thermique de votre maison
Tout sur l’isolation thermique d’une habitation
De nombreuses raisons rendent l’isolation thermique d’une habitation essentielle. Se mettre à l’abri du froid pendant l’hiver, rester au frais pendant l’été : telles sont les principales raisons pour lesquelles nous vivons dans des maisons ou des appartements. De fait, un logement mal isolé ne remplira pas correctement ces fonctions principales.
À travers ce dossier, découvrez tout ce que vous devez savoir sur l’isolation thermique : définition, utilité, principes, différentes zones à isoler, liste des meilleurs matériaux et techniques à utiliser, prix, aides financières disponibles… si vous comptez réaliser des travaux de rénovation ou si vous entamez une construction neuve, suivez le guide pour tout savoir sur l’isolation thermique avant de vous lancer !
Isolation thermique : qu’est-ce que c’est, à quoi ça sert ?
L’isolation thermique offre de nombreux avantages. Entre autres, elle empêche les transferts de chaleur entre un milieu chaud et un milieu froid, et donc de réduire les déperditions de chaleur au sein d’un bâtiment.
Elle permet d’économiser de l’argent et de préserver l’environnement en minimisant les besoins en énergie de votre logement. De même, elle vous permet d’améliorer le confort de votre habitat en le rendant naturellement plus chaud (ou plus frais durant l’été).
Années 50-70
Dans les années 50, les Français n’étaient pas encore préoccupés par les questions environnementales. De fait, les foyers se chauffaient allégrement au bois, au fioul et au charbon sans se modérer, et n’avaient donc pas réellement besoin d’isoler leurs logements.
Toutefois, avec les chocs pétroliers survenus dans les années 1970, la question de l’économie d’énergie a pris de l’importance. Ainsi, en 1974, la première réglementation concernant l’isolation thermique voit le jour.
Années 80
Par la suite, dans les années 1980, les premiers labels pour l’isolation de l’habitat apparaissent afin d’inciter les acteurs du bâtiment à dépasser les exigences réglementaires. En 1982, le label Haute Isolation devient obligatoire pour tous les logements. En 1983, le label Haute Performance Energétique est lancé à son tour.
Années 90
Suite au protocole de Kyoto de 1997, la réglementation française évolue et devient plus stricte afin de répondre à la problématique de la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Ainsi, la Réglementation Thermique 2000 entre en vigueur et ajoute la notion de confort d’été à l’équation de l’isolation. Désormais, l’isolation thermique d’un logement doit être aussi performante en hiver qu’en été.
Années 2000
Par la suite, la RT 2005 vient augmenter les exigences en termes de niveaux d’isolation minimum. En parallèle, une carte des zones climatiques françaises est établie afin d’adapter les exigences d’isolation en fonction des conditions de chaque région.
L’isolation thermique actuellement
Enfin, le nouveau label Bâtiment Basse Consommation est lancé. Il devient obligatoire pour les constructions neuves à partir du 1er janvier 2013. Dernière réglementation française en date, la RT2012 abaisse encore la limite de consommation d’énergie primaire des bâtiments neufs. Désormais, les bâtiments ne doivent pas consommer plus que 50 kWhEP/m◊ .an. Pour compenser, les acteurs du bâtiment doivent s’en remettre aux énergies renouvelables.
Afin de comprendre l’isolation thermique, il convient de connaître quelques principes physiques. Il faut savoir que l’air chaud est attiré vers les zones froides. De fait, une bonne isolation thermique permet d’éviter que la chaleur ne fuie vers l’extérieur durant l’hiver. Durant l’été, elle permet d’éviter que l’air chaud ne rentre dans le bâtiment.
Les ponts thermiques
La chaleur s’échappe par le biais de ponts thermiques : des points d’une construction où la barrière isolante est rompue. En plus de créer des zones froides, ces ponts thermiques laissent apparaître la condensation et la moisissure.
En général, les ponts thermiques se situent aux points de jonction entre les murs et le sol, à la toiture, dans les angles ou au niveau des nez de dalles. On en trouve également aux ouvertures mal calfeutrées, aux vitrages, aux coffres de volets roulants, ou aux entrées d’air.
Combattre ces ponts thermiques
Une bonne isolation thermique commence donc par la minimisation des ponts thermiques. Pour y parvenir, il convient d’isoler de façon continue en calfeutrant les différentes liaisons entre les éléments du bâtiment.
Pour repérer les ponts thermiques, une bonne solution consiste à chercher les passages d’air à l’aide d’une bougie. Si la flamme s’agite, c’est qu’il y a un passage d’air et donc un pont thermique. De même, si le haut d’un mur est plus froid que le bas, cela signifie que l’isolant s’est tassé dans le bas du mur. Si vous n’êtes pas sûr de pouvoir repérer les ponts thermiques par vous-même, vous pouvez faire réaliser un diagnostic par un professionnel qui traquera les ponts thermiques à l’aide d’une caméra infrarouge.
La différence entre les types de bruits représente un autre élément à prendre en compte dans la propagation du son. On distingue en effet les bruits aériens, les bruits solidiens (d’impact) et les bruits d’équipement. Exprimées en utilisant différents indices de performance de réduction de bruit, les propriétés isolantes des matériaux de constructions et d’isolation varient en fonction du type de bruit. Dans tous les cas, ces indices sont normalisés dans l’Union européenne pour permettre de comparer tous les matériaux et éléments de construction.
Les bruits aériens
Les bruits aériens peuvent provenir de l’intérieur ou de l’extérieur. Ils passent sous les portes, par les interstices des fenêtres, ou encore par les coffres de volets roulants. Par exemple, il peut s’agir des bruits de conversation. Ils apparaissent dans l’air, et s’y propagent directement. Ils traversent les murs, cloisons et planchers via les vides d’air pouvant exister. Pour les bruits aériens, on utilise l’indice d’affaiblissement acoustique Rw exprimé en dB. Plus cet indice augmente en valeur, plus la performance d’affaiblissement du matériau s’élève.
Bruits solidiens ou bruits de chocs
Les bruits solidiens surgissent en cas de chocs sur une paroi ou un plancher : chute, déplacement d’objet, choc de talon… ils s’assimilent donc à des bruits de provenance extérieure qui se propagent par la structure du bâtiment. Ils passent au travers des parois qui les véhiculent par choc direct puis par vibration. Cette diffusion du son s’appelle transmission. Pour la résistance aux bruits de choc ou d’impact, on utilise l’indice d’efficacité aux bruits de choc Lw exprimé en dB.
Bruits d’équipements
Enfin, comme leur nom l’indique, les bruits d’équipements proviennent des équipements divers du domicile : chaudière, tuyauterie, ventilation… il s’agit donc de bruits en provenance de l’intérieur du bâtiment.
Les mesures de performances acoustiques étant régies par la réglementation européenne, on utilise désormais un unique indice d’évaluation pour tous les différents types de bruit. En fonction de leur exposition au bruit généré par les infrastructures de transports terrestres, les bâtiments se classent du niveau 1 à 5. Le niveau 1 constitue le niveau d’exposition le plus élevé : 81 dB.
Isoler son logement, oui, mais par où commencer ? Dans le cas d’une construction neuve, la question ne se pose pas : toutes les parois doivent être isolées. En revanche, en rénovation, il n’est pas forcément possible de revoir toute l’isolation du bâtiment. Il est donc nécessaire d’établir une priorité entre les différentes zones à isoler : toits, murs, fenêtres…
Les déperditions de chaleur
Pour établir ces priorités, il convient de comprendre le phénomène de déperdition de chaleur. Dans un bâtiment non isolé, l’air chaud s’échappe à 5% par les ponts thermiques et liaisons structurelles, à 20% par les ventilateurs (renouvellement d’air), et à 75% par les parois. Dans le détail, 16% de la chaleur s’échappe par le sol, 16% par les murs, 13% par les portes et fenêtres, et 30% par les combles du toit.
Par où commencer
Vous l’aurez compris, l’isolation des combles est donc la priorité absolue. Dans un second temps, il est préférable de s’attaquer aux murs et d’en profiter pour changer les portes et fenêtres. En revanche, l’isolation des sols peut être plus difficile selon la méthode de construction utilisée.
Isolation thermique des combles
Les combles sont l’espace qui sépare le toit du dernier plancher d’un logement. Les combles non isolés sont responsables de 30% de la déperdition de chaleur dans un logement. Il s’agit donc de la zone à isoler en priorité, en construction comme en rénovation. En hiver, elle permet de limiter les fuites de chaleur. En été, elle empêche le réchauffement de l’air intérieur.
Types de combles
On distingue les combles aménagés des combles perdus, nécessitant chacun une approche différente pour l’isolation. Pour en savoir plus, consultez notre dossier complet sur l’isolation des combles. Dans les deux cas, il est important de préserver l’espace habitable autant que faire se peut.
Choix de l’isolant
Pour l’isolation des combles, il est important de choisir des isolants dont la performance est certifiée et adaptée à ce type d’isolation. Optez pour l’isolant offrant la plus haute résistance thermique, car il sera plus performant et nécessitera moins d’épaisseur à performance égale.
Résistance thermique
Dans le cas d’une construction neuve, visez une résistance thermique minimale de R=8m◊.K/W pour une conformité à la RT 2012. En rénovation, le minimum à viser est de 6m2.K/W en combles aménagés et de 7m2.K/W en combles perdus pour pouvoir bénéficier du Crédit d’impôt.
Pourquoi un isolant performant
Choisir un matériau performant vous permettra de rentabiliser plus rapidement votre investissement grâce aux économies d’énergie réalisée sur le long terme. Vous pourrez en effet limiter vos besoins en énergie de chauffage et de refroidissement et donc réduire votre facture d’énergie.
Isolation thermique des murs
Les murs mal isolés sont responsables de 16% de la déperdition de chaleur de votre logement. Pour choisir l’isolant idéal pour vos murs, il convient d’examiner les caractéristiques techniques de l’isolant. Choisissez de préférence un isolant résistant au tassement et qui ne limitera pas votre espace vital.
Choix de l’isolant thermique
La nature, les caractéristiques, les performances et la présentation (rouleaux, panneaux ou vrac) sont à prendre en compte pour choisir un isolant adéquat pour l’isolation des murs. Votre matériau doit avoir une bonne tenue mécanique pour résister au tassement. Optez de préférence pour un matériau certifié Acermi, garantissant la semi-rigidité du produit.
Caractéristiques techniques de l’isolant
Choisissez de préférence un matériau peu épais pour ne pas trop atténuer votre espace habitable. Pour une isolation conforme aux normes en vigueur, visez une résistance thermique minimale de R= 4 m2K/W. Il s’agit du seuil minimum pour une conformité à la RT 2012.
En général, les matériaux les plus utilisés pour l’isolation des murs sont la laine de verre, la laine de roche, la laine de chanvre, le polystyrène PSE, le polyuréthane, la laine de bois, la laine de lin, la laine de coton, les textiles recyclés, ou encore la plume de canard.
Isolation thermique des sols
Bien souvent, l’isolation thermique des sols est négligée. Toutefois, rappelons que 16% de la déperdition de chaleur d’une habitation mal isolée s’effectue par les sols. De même, un sol bien isolé permet de conserver la fraîcheur pendant l’été.
Quand installer l’isolation thermique d’un sol ?
Dans l’idéal, l’isolation thermique du sol doit être effectuée pendant la construction du bâtiment. Il est toutefois possible de s’en occuper dans le cadre d’une rénovation, même si l’isolation des sols peut être plus difficile que celle des murs et des toits en fonction de la méthode de construction.
Quelle technique ?
On dénombre plusieurs techniques d’isolation du sol.
L’isolation thermique du sol
Cette technique est la plus efficace, mais nécessite que la maison soit construite sur une cave non chauffée. Elle consiste à poser un isolant sur le plafond de la cave. Il est par exemple possible d’installer des plaques de liège de 5 à 10 centimètres d’épaisseur, ou un autre isolant résistant à l’humidité. Si vous optez pour la laine de verre ou autre matériau irritant, songez à installer des plaques de plâtre ou autre matériau pour éviter l’exposition directe à l’isolant.
Pour des constructions sur terre plein
Si la dalle de l’habitation est construite sur un terre plein, donc directement sur le sol, vous profitez d’un indéniable avantage pour l’isolation des sols. En effet, la terre peut servir d’isolant thermique naturel grâce à son inertie thermique. Ainsi, hiver comme été, vous profiterez d’une isolation sans avoir besoin de réaliser de travaux. Toutefois, vous pouvez aussi installer un isolant de 15 à 20 centimètres d’épaisseur pour limiter autant que possible les échanges thermiques. Vous pouvez par exemple opter pour la laine de bois ou le liège.
Présence d’un vide sanitaire
Enfin, si votre habitation est construite sur un vide sanitaire (un espace ventilé isolé de la terre sous la dalle de la maison), il est préférable d’installer un isolant thermique de 5 à 10 centimètres d’épaisseur.
En France, dans le cadre d’une construction neuve, des normes d’isolation thermique doivent être respectées afin de limiter la consommation d’énergie. Depuis 2005, c’était la norme RT 2005 qui faisait office de standard. Depuis mars 2012, toutefois, la norme RT 2012, nettement plus stricte, est entrée en vigueur.
Norme RT 2012
Cette norme vise à permettre à la France d’atteindre les objectifs d’économie d’énergie et de préservation de l’environnement fixés par le Grenelle de l’Environnement. Elle concerne tous les bâtiments neufs ou parties nouvelles de bâtiments existants dont le permis de construire a été déposé à compter du 1er janvier 2013.
Plus précisément, elle concerne tous les types de bâtiments chauffés à plus de 12°C ou refroidis, à l’exception des procédés industriels, piscines, patinoires, bâtiments d’élevages ou bâtiments situés dans les départements d’outre-mer.
Exceptions
Dans le détail, plusieurs bâtiments ne sont pas concernés par l’application de cette réglementation. C’est le cas des constructions provisoires prévues pour une durée d’utilisation de moins de deux ans, des bâtiments et parties de bâtiment dont la température normale d’utilisation est inférieure ou égale à 12°C, des bâtiments ou parties de bâtiment destinés à rester ouverts sur l’extérieur, des bâtiments ou parties de bâtiments qui doivent garantir des conditions particulières de température, d’hygrométrie ou de qualité de l’air, des bâtiments ou parties de bâtiments chauffés ou refroidis pour un procédé industriel, bâtiments agricoles ou d’élevage, et des bâtiments situés dans les départements d’outre-mer.
Les exigences de la RT 2012
La RT 2012 repose principalement sur trois exigences : Cepmax (limitation de la consommation énergétique), Bbiomax (besoin bioclimatique) et Ticréf (température intérieure de référence à ne pas dépasser).
Cepmax
Le Cepmax (consommation énergétique maximale) définit la capacité du bâtiment à limiter ses besoins en énergie. Elle concerne le chauffage, le refroidissement, l’ECS (eau chaude sanitaire), l’éclairage, et les auxiliaires (chauffage, refroidissement, ECS et ventilation). Pour ces cinq postes, la consommation conventionnelle d’énergie maximale du bâtiment doit être inférieure ou égale à 50 kWhep/m◊ par an. Ce seuil maximal est toutefois une moyenne qui dépend du type de bâtiment, de sa localisation géographique, de son altitude, de sa surface moyenne, et de l’émission de gaz à effet de serre des énergies utilisées.
Bbiomax
Le Bbiomax (besoin bioclimatique maximal) représente la capacité à concevoir un projet performant et confortable, indépendamment des équipements utilisés. Il s’exprime en nombre de points. En moyenne, le Bbiomax est de 60. Ce maximum diffère toutefois en fonction de la situation géographique, de l’altitude, et de la surface moyenne de l’habitat.
Il permet de définir une exigence d’efficacité énergétique du bâti, ou autrement dit une limitation du besoin en énergie pour le chauffage, le refroidissement et l’éclairage artificiel. Une forte isolation thermique du bâti et une conception bioclimatique sont les clés permettant d’atteindre cet objectif.
En somme, le Bbiomax dépend donc fortement de la conception du bâtiment. Dès le dépôt du permis de construire, une étude thermique est exigée pour vérifier si le Bbio du projet est inférieur ou égal au Bbiomax.
Ticréf
La troisième exigence est la Ticréf. Elle représente la température intérieure de référence à ne pas dépasser pour préserver le confort pendant l’été. On calcule la Ticréf en utilisant les données climatiques conventionnelles pour chacune des huit zones climatiques qui décomposent le territoire : H1a, H1b, H1c, H2a, H2b, H2c, H2d et H3.
Autres
En complément de ces trois exigences fixées par le RT2012, plusieurs exigences de moyens doivent également être respectées. Il convient d’appliquer le traitement global des ponts thermiques, qui peuvent être très pénalisants pour le résultat de performance énergétique globale du bâtiment.
Perméabilité à l’air
En outre, la perméabilité à l’air des logements doit être limitée à 0,6 m3/(m◊.h) en Maison individuelle et à 1m3/(m◊.h) en logement collectif. En maison individuelle, l’eau chaude sanitaire (ECS) doit être produite à partir d’une source d’énergie renouvelable (EnR).
Équipements
Le bâtiment doit par ailleurs comporter un équipement permettant de mesurer ou d’estimer la consommation d’énergie de chaque logement. Les systèmes individuels au bois n’ont pas besoin d’être pris en compte.Les mesures doivent être indiquées par type de consommation : chauffage, refroidissement, production ECS, réseau des prises électriques, éclairage, ventilation… ainsi, l’occupant peut être informé mensuellement à des fins pédagogiques.
Baies vitrées
La dernière exigence est d’assurer que la surface totale des baies vitrées représente au minimum de la surface habitable. Ceci permet de favoriser l’éclairage naturel grâce à des protections solaires mobiles.
Petites précisions
Si un bâtiment destiné à l’habitation est livré sans équipement de chauffage, il doit respecter les exigences de moyens et l’exigence sur le Bbio. Enfin, ajoutons que la RT2012 s’applique aux additions de surface ou surélévations de bâtiments existants, sauf si elles sont inférieures à 150 m◊ et 30% de la surface des locaux existants. Si tel est le cas, elles sont uniquement soumises aux exigences de la RT Existant ou RT élément par élément.
Côté administratif
C’est le maître d’ouvrage qui doit être en mesure de fournir un récapitulatif standardisé d’étude thermique du bâtiment pour justifier du respect de la RT2012. Cette étude sera fournie par le maître d’oeuvre ou l’architecte en charge du projet de construction.
Pendant 5 ans après la déclaration d’achèvement de travaux, le récapitulatif doit être tenu à disposition de tout acquéreur, de toute personne chargée d’attester la conformité du bâtiment à la réglementation thermique et au label de haute performance énergétique, de toute personne chargée d’établir le DPE (Diagnostic de Performance Energétique), et de tout contrôleur assermenté de l’application des règles de construction.
Compte tenu des nombreux facteurs à prendre en compte pour comprendre la propagation du son qui mène aux nuisances sonores, avant de procéder aux travaux d’isolation phonique, il faut contacter un acousticien pour réaliser un diagnostic phonique du logement. Ce dernier étudiera les matériaux, le mode de diffusion des sons, leur nature et leur origine afin de déterminer la paroi à traiter par laquelle le son se propage.
En fonction de la nature de la paroi à traiter (parpaings, briques, béton, plâtre, plancher, cloisons alvéolaires…), l’acousticien proposera la technique et le matériau isolant le plus adapté à votre situation et à votre budget.
La pose d’un isolant doit être conforme aux DTU afin de garantir une isolation continue et efficace. Elle doit limiter les ponts thermiques, et protéger les isolants de l’humidité et de l’écrasement.
Il faut protéger par une barrière isolante toutes les faces de la maison en contact avec l’extérieur. Ainsi, toutes les ouvertures (fenêtres, portes, gaines, conduits…) doivent être isolées.
Accordez aussi un point d’honneur à l’étanchéité. Dans le cas contraire, vous subirez des courants d’air. De plus, les moisissures et la condensation provoqueront la dégradation du bâtiment. Dans le cas du neuf, l’étanchéité permet aussi de se conformer au standard RT 2012 (réglementation thermique 2012) qui vise à limiter la consommation d’énergie primaire afin d’atteindre un objectif de performance de 50 kWh/m◊/an.
On distingue l’isolation thermique par l’extérieur de l’isolation thermique par l’intérieur. L’isolation thermique par l’extérieur offre plus d’efficacité. De plus, elle se conforme plus aux réglementations thermiques. Enfin, elle permet d’isoler à la fois les sols, les murs et le toit du logement.
L’isolation thermique par l’intérieur présente moins d’efficacité. En effet, elle provoque l’apparition de ponts thermiques. Aujourd’hui, on utilise cette méthode uniquement lorsque l’isolation par l’extérieur ne peut se faire.
L’isolation thermique par l’extérieur est la solution pour ceux qui n’ont pas la possibilité de quitter leur habitation au moment des travaux, ou ceux ayant une aire habitable assez restreinte et qui souhaitent la préserver. Cette méthode d’isolation thermique améliore l’isolation des parois. Le confort d’été s’en retrouve également optimisé, grâce à l’inertie permise par l’épaisseur des murs dans la surface isolée. Enfin, si un projet de ravalement de la façade est en vue, vous pouvez faire d’une pierre deux coups en réalisant simultanément ces travaux.
Les techniques d’isolation thermique par l’extérieur
Pour ce type d’isolation thermique, il y a 3 manières de procéder.
En réalisant une isolation thermique par l’extérieur avec du crépi ou de l’enduit
Pour ce faire, soit on utilise des chevilles, en plastique de préférence, pour fixer l’isolation. Soit on procède au collage sur le mur avec un mortier-colle. L’enduit d’accrochage sera suivi d’une couche de fond puis d’un enduit de finition.
L’isolation thermique par l’extérieur par bardage
Cette isolation nécessite une ossature à fixer sur le mur pour servir de support à l’isolant. Un pare pluie puis le bardage serviront de protection contre les intempéries. Parmi les types de bardage possible, il y a le bardage en bois, en panneaux de bois, composite et en terre cuite.
Le double mur
L’isolant est collé ou fixé au milieu du mur intérieur (porteur), et du mur extérieur, servant de parement. Un système d’ancrage maintient les deux.
Le prix de l’isolation thermique dépend du coût du matériau isolant choisi, mais aussi du tarif de la main d’oeuvre et de nombreux autres facteurs tels que la structure ou l’état du bâtiment à isoler. Il est donc nécessaire de faire réaliser plusieurs devis pour sélectionner l’offre la moins chère. Pour réaliser rapidement plusieurs devis, vous pouvez utiliser une application de devis en ligne comme Enchantier.
A savoir
Afin de pouvoir bénéficier des aides financières en vigueur, il est important de faire appel à un artisan RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) Qualibat. De plus, choisir un tel artisan vous garantit de profiter des services d’une entreprise régulièrement évaluée. De préférence, choisissez un artisan qui se déplace à domicile. Ne signez pas les devis avant d’avoir monté vos dossiers d’aides financières, et exigez une attestation de l’assurance décennale couvrant les travaux réalisés. Si votre isolation actuelle a plus de 10 ans, assurez-vous que le devis prévoit son retrait.
Prix indicatifs
À titre d’exemple, en moyenne l’isolation des combles coûte entre 20 et 50 euros par m◊. Pour l’isolation des murs, comptez de 15 à 75€ par mètre carré. Enfin, pour la toiture extérieure, le coût varie généralement entre 50 et 80 euros par mètre carré.
Aides financières
Si vous décidez de procéder à l’isolation thermique de votre logement, vous pouvez profiter de plusieurs aides financières et autres subventions accordées par l’État ou par des organismes privés.
L’État propose plusieurs aides visant à faciliter le financement des travaux de rénovation pour les citoyens français, afin d’atteindre ses propres objectifs de réduction de consommation énergétique.
Crédit d’impôt Transition Energétique
Le Crédit d’impôt Transition Energétique (CITE) est l’une de ces mesures fiscales mises en place par l’État. Elle permet aux foyers français de déduire de leurs impôts les dépenses liées à des travaux de rénovation thermique. Jusqu’en 2014, cette aide permettait de profiter d’un crédit d’impôt de 15% pour des travaux en action seule, et 25% pour un bouquet de travaux. Depuis le 1er septembre 2014, le crédit d’impôt consiste en un taux de réduction d’impôt unique de 30% sans tenir compte du nombre de travaux.
Aides de l’ANAH
L’Anah (Agence Nationale de l’Habitat), permet à un propriétaire de profiter de subventions à hauteur d’un maximum de 50% du montant des travaux à réaliser. Toutefois, cette aide se plafonne à 750€ HT/m◊ et 60000 euros maximum par logement. Pour les propriétaires occupants, une aide supplémentaire peut aussi être accordée à hauteur de 50% des travaux pour les familles aux ressources très modestes et 35% pour les familles aux ressources modestes.
Aides des collectivités locales
Les collectivités locales peuvent aussi accorder des aides, conformément à la politique de proximité de l’Adem. Pour profiter de ces aides, il faudra toutefois de se renseigner auprès de sa localité.
Prime Énergie
Certains organismes privés proposent aussi des aides financières. Ainsi, la prime Énergie Calculeo est une subvention pouvant atteindre 20% du montant des travaux visant à améliorer la consommation énergétique. Son montant varie en fonction du lieu et du type de travaux. En ce qui concerne le versement de l’aide, Calculeo l’effectue directement sous forme de chèque. Il faut également noter que le financement de la prime des distributeurs d’énergie via le dispositif des Certificats d’Economie d’Energie. Certinergy propose aussi une prime PES.
Attention toutefois, on ne peut pas toujours cumuler les aides. Par exemple, les subventions de l’Anah ne sont pas compatibles avec la prime énergie. Cette dernière peut en revanche être cumulée avec le crédit d’impôt ou avec les aides qui ne reposent pas sur le dispositif des Certificats d’Economie d’Energie.
Recevez instantanément un devis personnalisé pour vos besoins en isolation thermique. Lorsque vous envisagez des travaux d’isolation thermique, il est essentiel d’obtenir un devis précis et détaillé qui réponde à vos besoins spécifiques. Nous avons simplifié ce processus en vous permettant d’obtenir un devis sur mesure en un simple clic.






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