Tant en isolation phonique que thermique, la sous-couche pour parquet joue un rôle essentiel. À positionner entre le sol et le revêtement à installer, elle fait office de protection tout en optimisant l’efficacité de l’isolation du sol. Mais la pose d’une sous-couche vise également à rattraper d’éventuels défauts de planéité lorsqu’ils font moins de 5 mm. Élément non négligeable donc, la sous-couche est recommandée avant la pose d’un parquet, que celui-ci soit contrecollé, flottant ou stratifié.
En isolation thermique : pourquoi a-t-on besoin de poser une sous-couche pour parquet ?
Une sous-couche pour parquet ou stratifié se place entre le sol et son nouveau revêtement. Le recours à cet élément s’annonce indispensable à bien des égards.
La sous-couche pour parquet accroît l’efficacité de l’isolation thermique et phonique.
Sur le plan thermique, elle sert à empêcher la chaleur de s’évaporer. Concernant l’acoustique, la sous-couche va limiter la transmission des bruits de chocs et réduire les bruits aériens qui se diffusent d’une pièce ou d’un étage à l’autre.
La sous-couche pour parquet protège des remontées humides
Une autre fonction d’une sous-couche pour parquet est de bloquer les remontées d’humidité. Il faut en effet installer un film pare-vapeur de type polyane sous cette dernière. L’humidité reste ainsi sur la dalle en béton. C’est une manière d’assurer une protection optimale des nouveaux revêtements du sol.
Une sous-couche pour parquet contribue à la régularisation du sol
On peut corriger au moyen d’une sous-couche un sol inégal. La pose d’un parquet et d’un stratifié n’est en effet possible que sur un sol bien plane. Cependant, une sous-couche n’a d’effet que sur une irrégularité de 0 à 4 mm. Au-delà, un ragréage du sol sera nécessaire.
Isolation thermique : quels sont les différents types de sous-couche pour parquet ou stratifié ?
Le marché propose 4 principaux types de sous-couches pour parquet. Il y en a qui sont en liège, d’autres en polystyrène extrudé. Il existe aussi des sous-couches pour parquet en fibre de bois et enfin, en polyéthylène. Elles diffèrent par leurs caractéristiques, d’où l’importance de connaître ses besoins préalablement à l’achat.
Isolation thermique et sous-couche pour parquet : comment faire le bon choix ?
La sous-couche pour parquet en polystyrène extrudé
Parfaite pour une rénovation, cette sous-couche se présente en dalle et en rouleau et se décline sur une épaisseur allant de 1 à 10 mm. Elle a une bonne tenue face à l’humidité, aux chocs, mais pas au feu.
La sous-couche en liège
Elle s’adapte aussi bien en pose flottante que collée, mais ne permet de rattraper que les irrégularités moins importantes (0,5 mm). Proposée en plaque et en rouleau, elle a une épaisseur de 2 à 8 mm.
La sous-couche en fibre de bois
Elle allie bonnes performances thermiques et efficacité phonique. À ce point fort viennent s’ajouter une bonne tenue contre l’humidité et son caractère écologique.
La sous-couche en mousse de polyéthylène
La chaleur et les températures basses ne lui font pas peur. La sous-couche pour parquet en polyéthylène a une efficacité thermique et phonique très correcte malgré le fait qu’elle soit considérée comme la solution la moins chère du marché.
Quel que soit votre choix, il est primordial de vérifier que le produit est compatible ou non avec un plancher chauffant.
Isolation thermique et sous-couche pour parquet : vers quelle solution se tourner suivant le type de pose envisagé ?
Que vous prévoyiez une pose flottante ou collée, la sous-couche nécessite l’installation d’un pare-vapeur. Il existe dans le commerce des sous-couches ayant un pare-vapeur intégré. Cela rend encore plus aisée leur mise en œuvre.
Quelle sous-couche convient mieux pour un parquet flottant ?
Le choix de la sous-couche est indifférent quand elle se destine à un parquet flottant. Ce qui signifie que vous pouvez tout aussi bien opter pour une sous-couche en liège qu’en fibre de bois, en polyéthylène ou en polystyrène extrudé. Notez bien cependant que pour toute pose flottante, que vous ayez prévu un parquet ou du stratifié, un pare-vapeur est incontournable. Comme indiqué plus haut, certains modèles ont déjà un pare-vapeur intégré. Il est donc important de bien s’informer sur les caractéristiques du produit. En l’absence d’un vide sanitaire et d’une cave sous la dalle, un pare-vapeur doit impérativement être installé avant la pose d’un parquet massif.
Comparatif des prix des sous-couches en 2024 : Quelle solution isolante choisir ?
En 2024, les prix des sous-couches pour parquet varient considérablement en fonction du matériau, des performances d’isolation thermique et phonique, ainsi que de la marque. Voici un comparatif des prix des principales options :
- Sous-couche en liège : Ce matériau naturel et écologique coûte généralement entre 5 et 15 euros par m². Le liège est apprécié pour ses propriétés isolantes et son caractère durable, mais il est moins efficace contre l’humidité, nécessitant parfois l’ajout d’un pare-vapeur.
- Sous-couche en polystyrène extrudé : Offrant un bon rapport qualité-prix, cette sous-couche se situe entre 3 et 10 euros par m². Elle est efficace contre l’humidité et les chocs, mais attention, elle ne résiste pas bien au feu.
- Sous-couche en fibre de bois : Avec des propriétés isolantes thermiques et phoniques excellentes, la fibre de bois coûte environ 5 à 12 euros par m². Elle est à privilégier pour son respect de l’environnement, mais nécessite parfois une protection contre l’humidité.
- Sous-couche en mousse de polyéthylène : C’est l’option la plus économique, avec des prix allant de 1 à 5 euros par m². Bien que cette solution offre une isolation basique, elle reste moins performante que d’autres matériaux en termes de durabilité et d’efficacité acoustique.
Isolation thermique : quelle sous-couche pour un parquet en pose collée ?
Le choix est ici limité à la sous-couche en liège. La sous-couche sert de support au parquet et elle-même est collée à la dalle. Le pare-vapeur n’est pas nécessaire en pose collée. En revanche, on peut appliquer de la résine en vue d’empêcher l’humidité de gagner le support avant de procéder au collage de la sous-couche en liège.