La mauvaise isolation des combles d’une maison participe à environ 25 à 30 % des déperditions thermiques. Elle engendre donc une consommation excessive d’électricité qui aboutit à une mauvaise température globale de la maison et à une hausse substantive des factures.
Par conséquent, l’isolation des combles perdus n’est pas seulement une question de confort. Elle devient une nécessité économique. Découvrez ici les différentes étapes pour réussir l’isolation de vos combles perdus.
Étape 1 : préparation de l’isolation
Les combles sont l’un des points de déperdition thermique insoupçonnés de la maison. L’isolation est le processus durant lequel cette partie de la maison est rendue étanche au bruit et aux mouvements d’air.
Les combles font partie intégrante de l’architecture et sont rattachés à la toiture de la maison. Par conséquent, une quelconque action sur eux nécessite une inspection préalable.
Avant de demander un devis isolation des combles et d’entamer les travaux d’isolation, prenez soin de vérifier l’état de la charpente. Il est primordial de vous assurer de l’absence d’insectes xylophages susceptibles de fragiliser le bois de la structure.
Ensuite, accordez une attention particulière à la couverture du toit. Assurez-vous de son étanchéité et de l’absence d’humidité. Pour finir, inspectez la ventilation et la respiration des combles. Ces éléments sont essentiels parce qu’ils permettent d’évacuer l’air vicié retenu dans la maison.
Étape 2 : le choix du matériel isolant
La deuxième étape du processus est le choix du matériel isolant. Sachez qu’on distingue trois types d’isolant à savoir :
- les isolants minéraux ;
- les isolants synthétiques ;
- les isolants naturels.
Les isolants minéraux font référence à la laine de verre, de roche ou de lin tandis que les isolants synthétiques évoquent plutôt le polystyrène. Les isolants naturels quant à eux sont le chanvre, le liège ou encore l’ouate de cellulose.
Plusieurs éléments sont à considérer dans le choix de l’isolant idéal. Pour vous assurer de réaliser des travaux conformes à la réglementation en rigueur en France, tenez compte de la conductivité thermique de l’isolant et de sa résistance thermique.
La première désigne la capacité de l’isolant à conduire la chaleur alors que la deuxième indique sa capacité à la bloquer. Enfin, considérez l’épaisseur de l’isolant. Un isolant épais assure inévitablement une meilleure protection contre les variations de température.
Étape 3 : L’isolation des combles selon la technique choisie
Suite à la préparation des combles et au choix de l’isolant, il faut passer à l’isolation proprement dite. Dans l’absolu, il est préférable de solliciter les services d’un professionnel des travaux d’isolation. Pour autant, dans le cas où vous désireriez vous adonner vous-même à cet exercice, sachez qu’il faudra installer l’isolant selon l’une des nombreuses techniques existantes.
Optez pour la technique d’installation par soufflage si vos combles sont inaccessibles. Elle consiste à projeter l’isolant grâce à un souffleur pour qu’il puisse se répandre sur toute la surface. Cette technique est assez similaire à celle de l’épandage qui consiste quant à elle à projeter manuellement l’isolant sur les combles. La différence ici est qu’il n’est pas nécessaire d’utiliser une machine.
À défaut, la technique des panneaux isolants peut être une solution intéressante. Dans les faits, elle consiste à fixer des plaques d’isolants sur les planchers des combles. Enfin, la solution des rouleaux isolants consiste à placer des bandes souples d’isolant sur les planchers des combles.
Par ailleurs, les travaux d’isolation sont assez relativement onéreux. Cependant, différents aides de l’Agence Natinale de l’habitat permettent de financer ce type de projet.
