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L’échéance approche pour des milliers de propriétaires. Dès 2025, les logements les plus énergivores seront exclus du marché locatif. Face à ce compte à rebours, la rénovation énergétique s’impose comme un passage obligé, mais aussi comme une véritable opportunité de valorisation.
Le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) s’impose désormais comme un enjeu clé du marché immobilier. À l’approche des interdictions de location pour les passoires thermiques, propriétaires et investisseurs doivent agir. Comprendre, anticiper et rénover devient essentiel pour préserver la valeur de son bien et réduire son empreinte énergétique.
Comprendre le DPE, un indicateur décisif
Le Diagnostic de Performance Énergétique n’est plus une simple formalité administrative. Il conditionne désormais la mise en location, la vente et même la valeur d’un bien immobilier. Noté de A à G, il mesure à la fois la consommation énergétique et les émissions de gaz à effet de serre du logement. Les logements classés G seront interdits à la location dès 2025, suivis des F en 2028, puis des E en 2034.
Pour les propriétaires, ces échéances ne laissent plus de place à l’attentisme. Pourtant, certaines situations permettent d’échapper à une rénovation lourde : les petites surfaces, souvent inférieures à 40 m², et les logements chauffés à l’électricité bénéficient désormais de critères de calcul ajustés. Ces corrections, déjà intégrées dans les outils de l’ADEME, peuvent améliorer automatiquement le classement énergétique sans travaux.
Les leviers pour remonter son classement
Améliorer son DPE repose sur quelques gestes ciblés, identifiés par une étude menée sur 120 appartements de 26 m². Dans près d’un cas sur deux, deux interventions suffisent à gagner deux lettres. Isolation des combles ou des murs, remplacement des fenêtres, installation d’une pompe à chaleur ou d’une chaudière à condensation : ces travaux ont un effet immédiat sur la performance énergétique.
Leur coût moyen (environ 9 940 € TTC) peut être allégé grâce aux aides publiques. En moyenne, 3 157 € sont couverts par des dispositifs tels que MaPrimeRénov’, les Certificats d’Économie d’Énergie ou l’éco-prêt à taux zéro. L’investissement initial devient ainsi plus accessible et génère des économies durables sur les factures.
Rénover globalement pour viser l’excellence
Si ces gestes isolés améliorent la note, la rénovation globale reste la stratégie la plus efficace. Elle combine isolation, chauffage performant, ventilation optimisée et menuiseries renforcées. Selon les estimations, un tel chantier permet de gagner jusqu’à quatre lettres sur le DPE et transformer une passoire thermique en logement performant. Le budget, compris entre 55 000 et 70 000 € HT, peut sembler élevé, mais il s’inscrit dans une logique patrimoniale : un bien mieux classé se revend plus cher, plus vite et séduit davantage d’acheteurs. Les notaires confirment cette tendance : un logement mal noté se vend entre 2 % et 19 % moins cher qu’un bien classé D. À l’inverse, un appartement rénové se valorise immédiatement et échappe à la décote des années à venir.
Article basé sur un communiqué de presse reçu par la rédaction.