Le calfeutrage d’une porte-fenêtre est une étape cruciale pour garantir à la fois le confort et l’efficacité énergétique de votre domicile. Quand les joints sont mal isolés ou vieillissants, cela peut entraîner des déperditions thermiques. Ce qui augmente les factures de chauffage et nuit au bien-être des occupants.
1. Préparation du matériel nécessaire
Avant de commencer, réunissez les outils et fournitures indispensables :
- Un grattoir,
- Un marteau,
- De l’alcool à brûler ou un produit nettoyant adapté,
- De la colle spéciale joint,
- Des joints d’étanchéité adaptés à la porte-fenêtre.
N’oubliez pas d’aérer correctement la pièce dans laquelle vous travaillez, notamment si vous utilisez des produits chimiques potentiellement irritants ou nocifs pour la santé. Lisez également notre article intitulé « Calfeutrer une fenêtre : pourquoi et comment procéder« .
2. Nettoyage et inspection préalable
Pour garantir la qualité de l’intervention et optimiser la durée de vie des nouveaux joints, commencez par inspecter soigneusement la partie intérieure de la porte-fenêtre en identifiant les zones susceptibles de déperditions thermiques. Si vous repérez des fissures ou des espaces vides, notez-les pour les traiter ultérieurement.
Utilisez ensuite le grattoir pour enlever tous les résidus de joints abîmés ou détériorés. Prenez garde à ne pas endommager la structure en métal, en bois ou en PVC de la porte. Éliminez aussi les traces de colle et de saleté à l’aide d’un chiffon imbibé d’alcool à brûler.
3. Choix des matériaux d’étanchéité
Il existe plusieurs types de joints d’étanchéité adaptés aux différentes configurations de portes-fenêtres. Parmi les plus couramment utilisés, on retrouve les joints en caoutchouc. Les modèles en EPDM (caoutchouc synthétique) sont particulièrement résistants aux variations de température et d’humidité. De ce fait, ils sont idéaux pour une isolation longue durée.
Puis, il y a les joints en mousse souple. Faciles à poser, ils conviennent bien aux irrégularités de surface et offrent un bon coefficient d’isolation thermique. Pour choisir votre joint, mesurez l’épaisseur du cadre de la porte-fenêtre ainsi que l’espace entre celui-ci et le mur.
4. Pose des joints de calfeutrage
Si vous optez pour un joint autoadhésif, ôtez la protection sur la face collante. Ensuite, positionnez le joint le long du cadre en prenant soin de respecter la concordance entre l’épaisseur du joint et la largeur de l’espace à combler.
Pour les joints non adhésifs, appliquez la colle spéciale pour joint (ou mastic). Respectez les recommandations du fabricant. Posez ensuite le joint par-dessus la colle et appuyez fermement pour qu’il épouse parfaitement la forme du cadre.
Utilisez le marteau ou un objet plat pour aplanir les bords du joint et éliminer toute trace d’air emprisonné. Laissez sécher pendant plusieurs heures, voire une journée entière, avant de procéder à un contrôle visuel et tactile des joints.
4. Vérification et finitions
Une fois que les joints sont correctement posés et secs, inspectez les zones de contact entre ces derniers et le mur. Vérifiez qu’aucun espace n’a été oublié et que l’étanchéité est optimale.
Si vous avez identifié des fissures auparavant, il convient de les traiter à présent. Appliquez un enduit spécifique sur ces imperfections et laissez sécher selon les indications du fabricant.
5. Entretien régulier
Pour garantir la pérennité de votre travail, assurez-vous d’effectuer un entretien régulier des joints. Inspectez-les au moins une fois par an afin de détecter d’éventuelles dégradations et réparez-les si nécessaire.
