La réglementation thermique désigne les normes en vigueur qui régissent les constructions de bâtiments neuves en France. Elle a pour but de fixer une limite maximale à la consommation énergétique pour le chauffage, la ventilation, la climatisation, la production d’eau chaude sanitaire et l’éclairage. Actuellement, c’est la RT Grenelle Environnement 2012 ou RT 2012 qui est en application. L’un des points forts de la RT 2012 est d’assurer une enveloppe isolante performante afin de limiter les besoins en énergie des bâtiments. Cela implique donc le traitement optimal des ponts thermiques.
Les objectifs de la RT 2012
La RT 2012 a pour but de réduire les consommations énergétiques et les émissions de gaz à effet de serre, d’inciter l’appropriation des nouvelles technologies et de contribuer à l’indépendance énergétique nationale. Cette nouvelle réglementation est donc fondée sur des objectifs de performance. Elle n’impose plus de devoir construire conformément à un bâtiment de référence théorique sur une même architecture. En revanche, elle offre une plus grande liberté dans la construction des bâtiments du moment qu’elle permet d’atteindre l’objectif.
Les grands principes de la RT 2012
La RT 2012 est une réglementation thermique issue des travaux du Grenelle de l’Environnement que doivent respecter les bâtiments neufs. Elle concerne surtout le respect d’une consommation maximale en énergie, grâce aux moyens appropriés. Ainsi, trois exigences de performance énergétique sont à respecter à savoir :
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Le besoin bioclimatique
Le besoin bioclimatique est une innovation majeure de la RT 2012. Il valorise les qualités essentielles de la conception des bâtiments auxquelles on peut tirer profit. En l’occurrence, il y a l’orientation par rapport au soleil, les apports solaires, l’éclairage naturel, le niveau d’isolation et la mitoyenneté. Ainsi, il permet de réduire les besoins en énergie, grâce à une construction de maison respectant certains critères. Autrement dit, cette réduction est atteinte indépendamment de la performance des équipements comme le chauffage, l’éclairage, la production d’énergie renouvelable, etc.
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La réduction de la consommation d’énergie primaire
L’atteinte des objectifs doit logiquement pousser les constructeurs, non seulement à limiter le besoin, mais en plus à adopter des équipements performants, à haut rendement énergétique pour le chauffage, l’eau chaude, l’éclairage, etc. La consommation maximale devrait être de 50 kWh par m² par an et elle est modulée selon la région, l’altitude et le type de bâtiment.
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L’amélioration du confort d’été
La température conventionnelle maximale à ne pas dépasser en été est définie dans la RT 2005. Elle est définie selon la région et l’altitude.
Toutefois, une évolution de cette exigence est arrivée vers la fin 2013, début 2014. Elle a pris en compte le nombre d’heures d’inconfort, où la température excède 26 °.
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