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Pont thermique : quelles zones sont les points faibles dans une maison ?

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Quand on procède à l’isolation de sa maison dans un but de supprimer les déperditions de chaleur, une attention particulière est à accorder aux endroits susceptibles de créer un pont thermique.

Certaines zones sont spécifiquement concernées. Mais si elles ne sont pas traitées, vos travaux risquent d’être vains et n’apporteront pas grand-chose en termes d’économies d’énergie. Justement, parlons-en.

Un pont thermique dans une maison : mais qu’est-ce que c’est ?

Une maison qui frôle ou dépasse les 20 ans d’âge a de fortes chances de compter parmi les passoires énergétiques, et donc d’être le terrain de jeu favori du pont thermique. Il s’agit d’un point faible de l’isolation située au niveau de la structure externe (toiture, sol, façade).

Le pont thermique d’une maison se manifeste surtout en cas d’interruption de l’isolation thermique. Cependant, c’est aussi le cas quand les dalles du sol présentent des interstices. Avec une isolation thermique quasi inexistante ou mal réalisée, la maison est particulièrement propice aux fuites de chaleur.

Une surconsommation d’énergie en conséquence

Mais cela ne s’arrête pas là puisque pour chauffer le logement en vue d’avoir un minimum de confort, il n’y a d’autre choix que de sursolliciter le chauffage, et donc de consommer trop d’énergie.

Une maison qui a un pont thermique ou plusieurs va se refroidir aussi vite qu’elle n’a été chauffée. Ce phénomène se produit lorsque l’air chaud touche les surfaces froides, et en découle un autre phénomène peu réjouissant : les condensations.

Les points faibles de la maison où apparait souvent un pont thermique

Un pont thermique n’est pas une infiltration d’air, comme on a tendance à le croire, car si c’était le cas, il va générer un flux d’air dans la maison. En revanche, il entraine des fuites de chaleur. Un pont thermique apparait ainsi aux endroits de la maison où la résistance thermique de l’isolation est faible. Une altération du matériau isolant, une discontinuité de l’isolation ou l’inexistence de celle-ci peuvent être à son origine.

Le pont thermique survient la plupart du temps au niveau des ouvertures : linteau des portes, menuiserie des fenêtres. Il apparait aussi au niveau des jonctions : toiture/murs, planchers/murs. On le retrouve tant sur les jonctions des dalles de béton d’un balcon et des murs que sur toute ouverture située sur la toiture (cheminée ou fenêtre de toit ou velux).

Voici les maillons faibles, dits autrement, les sources potentielles de pertes énergétiques, d’après l’Ademe.

La toiture : premier poste de pont thermique d’une maison

Il est rare qu’un sol situé à l’étage soit froid. C’est un constat général qui s’explique par la tendance de l’air chaud à monter, étant très léger. Si cela peut constituer un atout pour l’hiver, ce n’est vraiment pas le cas quand l’ensoleillement de l’été est à son apogée.

Pour que le confort soit au rendez-vous, vous avez le choix entre mettre en place une isolation thermique du plancher ou celle des rampants des combles. La toiture à elle seule provoque 30 % des pertes caloriques d’un logement.

Les fenêtres : second poste de pont thermique de la maison

En alu, en PVC ou en bois, les menuiseries de la fenêtre n’en demeurent pas moins un autre point faible de la maison, sur le point de vue pont thermique. Le simple vitrage est à proscrire si on veut supprimer les entrées comme les pertes de chaleur. Des failles de l’isolation y sont très présentes dues à des malfaçons ou à des châssis de qualité médiocre.

L’absence d’entretien d’une menuiserie en bois peut aussi être en cause. Inéluctablement, il sera alors nécessaire d’allouer un budget pour installer une fenêtre à double ou à triple vitrage. Le pont thermique, pas seulement au niveau des fenêtres, est souvent inhérent aux malfaçons créées par une interruption entre les parois de la structure et le matériau isolant.

Les murs de la maison : troisième maillon faible pouvant engendrer un pont thermique

Les atomes d’oxygène passent à travers les parois de la construction. Quand ils sont dépourvus d’une bonne isolation thermique, les murs en parpaing retiennent mal la chaleur. Si le but est d’éradiquer les ponts thermiques au niveau des murs, soit le propriétaire va opter pour une isolation thermique par l’extérieur, soit pour une isolation thermique des murs par l’intérieur.

Notez qu’une ITE s’annonce comme la solution la plus sûre et la plus efficace. Cela évite de traiter au cas par cas comme les liaisons façades/mur de refend, façades/planchers bas, etc.

Le sol : c’est près de 10 % de déperditions thermiques

Notamment pour le sol d’un rez-de-chaussée d’une maison, le risque de pont thermique est conséquent. Pour le confort phonique et thermique, une bonne isolation du sol sera également inévitable.

Pour conclure, un diagnostic thermique par un professionnel vous informera sur la performance thermique de votre maison en même temps qu’il permet de détecter la présence du moindre pont thermique.

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