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L’isolation thermique des murs par l’extérieur

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Isolation thermique des murs par l'extérieur

Sans une isolation thermique de qualité, ¼ des chaleurs générées dans un logement existant risquent de s’échapper à l’extérieur des murs. Ceci aura pour première conséquence la réduction sur la consommation d’énergie pour l’alimentation du chauffage et de la climatisation. À plus long terme, l’isolation défaillante nuira inévitablement sur la durabilité du bâti et sur la santé des occupants.

L’intérêt de l’isolation thermique d’une habitation

L’État incite à l’amélioration de l’isolation thermique des bâtiments d’habitations individuelles et en copropriété par des aides diverses. Il travaille de concert avec de nombreux organismes, publics et privés et des institutions bancaires. Des réglementations accompagnées de dispositifs permettant de se référer aux normes en vigueur se mettent en place. Par ailleurs, les bâtiments d’habitation les plus énergivores, tout en occupant le plus grand nombre dans le parc immobilier, ne sont pas les bâtiments neufs. C’est ainsi que l’État par la loi n° 2009-967 du 3 août 2009 a marqué sa volonté de redresser la faille de la Réglementation Thermique 2005. Celle-ci ne prévoit pas les bâtiments existants dans son champ d’application.

Pourquoi une isolation thermique par l’extérieur ?

Des crédits particuliers, des primes, des subventions, des TVA réduites, ont été mis à la disposition de tous ceux qui se lancent dans des travaux d’amélioration énergétiques et qui respectent les exigences requises. Deux techniques courantes d’isolation des murs existent : par l’intérieur et par l’extérieur (ITE). C’est cette dernière qui convient le plus à des chantiers de rénovation, pour plusieurs raisons. L’isolation thermique des murs par l’extérieur permet d’élaborer une véritable protection thermique du bâti. Ceci, en constituant une enveloppe continue autour de la construction. De cette façon, la suppression des ponts thermiques est quasiment totale et la déperdition de chaleur fortement réduite.

L’isolation par l’extérieur des murs se réalise avec des matériaux isolants et de matériaux de parement. Ils sont disposés sur la façade extérieure de l’habitation, pour assurer performance thermique et rendu esthétique certaine. Bien que l’objet du présent article soit principalement l’isolation des murs, avec celle des ouvertures, on ne peut, ne pas s’empêcher d’aborder, l’isolation des toitures par l’extérieur.

 Les avantages de l’isolation thermique des murs par l’extérieur (ITE)

L’isolation thermique des murs par l’extérieur, solution conforme aux exigences de la Réglementation Thermique 2012, présente de nombreux avantages, dont :

  • L’amélioration de la performance thermique s’accompagnant d’économie sur les dépenses en énergie et la limitation de l’émission de gaz à effet de serre.
  • La réalisation en même temps du ravalement avec de nombreuses finitions disponibles.
  • L’amélioration de l’étanchéité du bâtiment.
  • La rénovation de l’aspect des façades.
  • La suppression de presque la totalité des ponts thermiques (aux liaisons avec le plancher par exemple).
  • L’apport d’une inertie thermique permettant de conserver les murs à température invariable.
  • La certitude de ne pas réduire la surface habitable.
  • La possibilité de rester dans le logement pendant toute la durée des travaux.
  • La possibilité de garder la décoration intérieure dans son état.
  • L’amélioration du confort de vie pour l’occupant quelle que soit la saison.

En d’autres termes, l’isolation des murs par l’extérieur optimise la qualité des murs pour satisfaire tous les concernés (architecte, maître d’ouvrage et occupants). Elle offre la possibilité d’embellissement de la façade, garantit une haute performance en isolation thermique et acoustique. Celle-ci assure également un confort optimum aux occupants ainsi qu’une économie significative sur leur budget. Elle propose enfin une durabilité et une sécurité du bâti ainsi qu’un large choix sur l’esthétisme souhaité.

 Sur l’embellissement de la façade

Pour une rénovation complète de la maison, il peut être utile de repenser à la façade. Grâce à l’isolation thermique des murs par l’extérieur, embellir le bâti devient un réel jeu d’enfant. Cela grâce à un choix varié de types d’enduits et de bardages. On peut ainsi sélectionner le matériau souhaité, la couleur et la texture voulus, pour une grande liberté architecturale et la création de l’aspect extérieur qu’on veut.

Sur la haute performance de l’isolation thermique et acoustique

  • Isolation thermique

Grâce à la suppression des ponts thermiques, permettant de faire perdre plus de 15 % des chaleurs, l’isolation thermique par l’extérieur permet de garder une température ambiante constante. C’est une mesure appréciable principalement aux saisons extrêmes (été et hiver). L’isolation thermique des murs par l’extérieur constitue une solution très intéressante pour réaliser des économies d’énergie. En effet, elle permet de gagner jusqu’à 3 classes de DPE (Diagnostic de Performance Énergétique). L’isolation thermique, en satisfaisant les exigences de la RT 2012, vise l’économie d’énergie de logement basse consommation. Les retombées sur le budget du ménage ne seront que plus significatives.

  • Isolation acoustique

Le seuil (valeur minimale) fixé par la Nouvelle Réglementation acoustique (NRA) de 2000 est de 30 dB. Avec une isolation par l’extérieur bien réalisée, l’atteinte de celui-ci se fait sans recommandation particulière, pour un logement individuel. Pour un bâtiment d’habitation collectif, des recommandations supplémentaires sont nécessaires. Pour celui situé à proximité des aéroports ou de trafic intense, des études particulières s’imposent pour déterminer les recommandations spécifiques. Celles-ci doivent accompagner la mise en œuvre de l’isolation par l’extérieur.

 Sur la sécurité incendie, confort intérieur, durabilité et esthétisme du bâti

  • Confort intérieur

Avec la haute performance acquise par l’isolation par l’extérieur, les conforts, thermiques et acoustiques sont les conséquences logiques pour garantir le bien être des occupants. De plus, ceux-ci ne seront pas gênés par les travaux d’isolation par l’extérieur, exécutés en rénovation

Par ailleurs, le confort hygrométrique n’est pas non plus à minimiser. En effet, l’isolation par l’extérieur peut jouer le rôle de régulateur de température en la gardant ambiante autour de 19 °C. Ceci prévaut quelle que soit la saison et en maintenant la température intérieure et celle des parois, toujours différentes de 3 °C

  • Durabilité et esthétisme du bâti

Donnant l’occasion de ravaler la façade en cas de décrépitude, l’isolation par l’extérieur permet également de garder un taux autour de 50 % pour l’humidité. Ce taux pas trop élevé est une assurance pour la non-formation de condensation et par la suite, des moisissures. Cela permet de garder l’air intérieur sain et d’être assuré de la pérennité du  bâti. Au contraire, l’isolation thermique par l’intérieur peut faire perdre jusqu’à 7 % de la surface habitable. L’isolation thermique des murs par l’extérieur permet de conserver tout l’espace habitable de l’habitation. Les revêtements isolants posés par l’extérieur constituent également un moyen de rénover la façade et de lui apporter le style souhaité grâce aux différentes finitions disponibles

  • Protection incendie

Sur la protection contre l’incendie, l’arrêté du 31 janvier 1986 fixe les exigences suivant le type de bâtiment (habitation ou Établissement recevant le public) et l’isolant selon Euroclasses. En isolation par l’extérieur de bâtiment d’habitation, des  règles (relatives aux fenêtres et baies vitrées) évaluant les risques de propagation de feu en vertical par les façades ainsi que des solutions à prendre en compte dès la construction, sont préconisées. Il en est de même pour les Établissements recevant du public. Dans ce cas, les instructions réglementaires s’appliquent surtout à la mise en œuvre de la finition (système d’isolation en bardage avec ou sans lame d’air) et aux menuiseries (ouvertures).

Les inconvénients de l’isolation thermique par l’extérieur

Si l’isolation thermique des murs par l’extérieur est de plus en plus appréciée des Français, cette solution présente toutefois des inconvénients dont il faut vraiment tenir compte avant de se lancer dans les travaux. Ce sont entre autres, l’augmentation de l’épaisseur des murs, les contraintes sur les formalités administratives à respecter et l’obligation de passer par des professionnels pour la réalisation des travaux.

L’augmentation de l’épaisseur des murs

Si on opte pour l’isolation thermique des murs par l’extérieur pour faire isoler son habitation, la pose de l’isolant, de l’enduit ou du bardage augmenteront nécessairement l’épaisseur des murs. Une fois les murs plus épais, ils peuvent réduire sensiblement la luminosité dont on bénéficie. En effet, les fenêtres étant en retrait vis-à-vis de la nouvelle isolation, la lumière du jour peut être limitée. On peut néanmoins lutter contre ce phénomène en ajustant les vitrages pour qu’ils arrivent au niveau de la nouvelle façade ou en optant pour un habillage de couleur blanche ou claire, pour mieux réfléchir la luminosité. Par ailleurs, l’augmentation de l’épaisseur des murs peut être délicate à gérer dans le scénario d’une maison mitoyenne ou d’un débordement sur le trottoir.

Les formalités administratives relatives à l’isolation thermique des murs par l’extérieur

Contrairement aux travaux d’isolation par l’intérieur, les travaux relatifs à l’isolation thermique des murs par l’extérieur se réalisent toujours avec une déclaration de travaux voire du permis de construire. Cependant, cette déclaration est simplifiée et est réalisable par le propriétaire.

L’obligation de passer par des professionnels du bâtiment

Si les amateurs bricoleurs chevronnés peuvent être à même de poser eux-mêmes l’isolation à l’intérieur d’une habitation, l’isolation thermique des murs par l’extérieur requiert un savoir-faire professionnel. En effet, pour que l’isolation soit de qualité optimale, chaque particularité de la façade doit être tenue en compte et une solution adaptée doit être mise en place.

Toutefois, pour tous les travaux d’amélioration thermique de l’habitat, le fait de faire appel à un professionnel qualifié particulièrement RGE constitue une des conditions permettant d’accéder aux  aides diverses proposées par l’administration centrale, régionale, locales ou d’autres institutions publiques ou privées.

Les procédés d’isolation thermique des murs par l’extérieur

L’isolation thermique par l’extérieur consiste à réaliser autour du bâtiment, une double peau isolante (isolant et finition).

On peut citer deux techniques d’isolation thermique des murs par l’extérieur : l’ITE sous enduit et l’ITE sous bardage.

Techniques de pose de l’isolant

Dans tous les cas, il existe trois techniques de pose de l’isolant, la pose collée, calée-chevillée et la fixation par profilés. Trois critères, à savoir, le support (maçonnerie), le type de chantier (construction ou rénovation) et le climat de la zone (vent), conditionnent le choix de la technique de pose.

  • La pose collée de l’isolant

Simple et rapide, cette technique repose sur le fait de coller directement l’isolant sur la paroi à isoler à l’aide d’une colle spéciale. Convenant à la fois, en construction neuve et en rénovation sur du support, brut ou décapé, ce système de fixation présente le bénéfice d’être très résistante au vent.

  • La pose calée-chevillée

Se pratiquant seulement en rénovation, cette technique se réalise sur un support (maçonnerie), brut, revêtu ou décapé si c’est nécessaire. Elle consiste en un encollage de l’isolant suivi de sa fixation avec des chevilles. Avec cette technique on peut corriger les défauts de murs (planéité) et on peut parfois se passer du décapage, mais sa faiblesse réside dans sa médiocre résistance au vent.

  • La fixation mécanique avec profilés

Avec cette technique, utilisée seulement en rénovation, l’isolant est fixé grâce à des profilés généralement en PVC sur une maçonnerie plane, brute revêtue ou au besoin décapée. Facile à mettre en œuvre, elle résiste moyennement au vent.

Finitions

En isolation par l’extérieur, la finition endosse un double rôle, de protection et de décoration de la façade. On peut opter entre deux types de finitions, l’enduit et le bardage

  • Les enduits

Les enduits de finition peuvent être des enduits minces ou des enduits épais ou hydrauliques.

Les premiers, se déclinant sous une large gamme de choix tout en étant faciles à mettre en œuvre, sont les plus utilisés. Quant aux seconds, leurs atouts résident dans leur résistance aux chocs grâce à leur épaisseur et le choix reste également vaste.

  • Les bardages

Les bardages appartiennent à ce qu’on appelle filière sèche. À la différence de l’enduit on peut avoir avec un bardage, une lame d’air pour la ventilation. Ceci grâce à l’existence d’une ossature en bois ou en métal entre l’isolant fixé au support et le parement extérieur. C’est donc une solution pour garantir la ventilation des parois empêchant ainsi les risques d’accumulation de la vapeur d’eau dans le mur.

Les exigences, aides et certifications

 Les exigences imposées par la RT 2012

En plus de la performance énergétique, principal objectif de la RT 2012 qui remplace et renforce la RT 2005, plusieurs points sont à prendre en compte, dès la construction des bâtiments. Il s’agit, entres autres, de l’utilisation d’énergies renouvelables (pour 5 besoins domestiques), de la perméabilité à la vapeur d’eau, de l’étanchéité à l’air du bâtiment, de la surface vitrée, des ponts thermiques. Par ailleurs, un DPE (diagnostic de performance énergétique) est obligatoire à la vente ou la location du bâtiment. En ce qui concerne la façade :

  • La surface vitrée doit occuper les 1/6 de la surface habitable.
  • Pour les ponts thermiques, la valeur (transfert de chaleur) ne doit pas dépasser 0,6W/m.K, par exemple, pour le raccordement mur/plancher. Par ailleurs, pour limiter les ponts thermiques, il faut traiter particulièrement certains points du bâtiment comme, l’encadrement des fenêtres, les raccordements mur/sous toiture, mur/balcon, mur/soubassement, et en neuf, la descente des eaux pluviales.
  • Pour l’efficacité énergétique, la performance exigée est une résistance thermique supérieure à 4m2.K/W que ce soit pour le mur extérieur ou le plancher bas.

À noter que, dans un bâtiment non isolé, les ponts thermiques constituent de faibles déperditions (en général inférieures à 20 %). En effet, les déperditions totales par les parois sont très fortes (de l’ordre de plus de 1W/m2K). Au contraire, si les parois sont fortement isolées, le pourcentage de déperditions dû aux ponts thermiques devient très important (plus de 30 %) si les déperditions globales sont très faibles (inférieures à 0,3 W/m2K).

Les certifications

Pour atteindre les exigences de la RT 2012, il faut une mise en œuvre de qualité et des produits certifiés. Comme organismes de certification et attestation de qualité, on peut citer entre autres :

  • Le marquage CE, obligatoire pour que le produit puisse circuler librement dans le marché européen.
  • La certification par l’Acermi.
  • L’Euroclasse déterminant le comportement du produit par rapport au feu.
  • Les Agréments et Avis techniques divers, notamment, l’ATE délivré par un organisme désigné par la Commission de l’UE, le DTA traduisant l’ATE en règles françaises, délivré par le CSTB, etc.

Les mesures d’incitations

Pour aider le ménage voulant se lancer dans des travaux d’efficacité énergétique, aussi bien en construction neuve qu’en rénovation, des crédits particuliers, des primes, des subventions, des TVA à taux réduits, sont mis en places sous certaines conditions. Ces dernières concernent principalement l’atteinte de la performance exigée, le recours au service des professionnels, obligatoirement certifiés RGE dans certains cas.

À noter qu’en rénovation, les exigences de la RT sont prises dans sa totalité, pour les bâtiments construits avant 1948, et l’application des mesures date dès le 1er janvier. Pour ceux qui sont construits à partir de cette date, les exigences pour pouvoir accéder aux aides, principalement les crédits, sont prises élément par élément. Ces mesures prenant effet à partir du 1er novembre 2007. Pour ce dernier cas, la résistance thermique de l’isolant doit être supérieure ou égale à 3,7m2.K/W. Les trois principaux crédits accessibles, sont l’Eco prêt à taux Zéro + (Eco-PTZ+), le Crédit d’impôt et L’Eco prêt à Taux Zéro (Eco PTZ).

Les applications relatives aux travaux de rénovation

  • Le Crédit d’impôt à taux unique de 30 % s’adresse aux propriétaires, locataires d’une résidence principale, achevée depuis 2 ans. Les dépenses prises en compte sont celles, ne dépassant pas 150 €/m2 (TTC). Plus concrètement, le montant maximal est fixé à 8000 € pour une personne. Ce coût passe à 16 000 € pour un couple et une majoration de 400 € pour chaque personne à charge.
  • L’Eco Prêt à taux Zéro est un prêt accordé pour un seul logement, occupé comme résidence principale par le propriétaire ou le bailleur et dont la construction est réalisée avant le 01/01/90. Remboursable en 10 ans en moyenne, son montant maximal est de 30 000 €.
  • L’Eco Prêt à Taux Zéro+ est un prêt pour un logement neuf (construit ou acheté) ou pour l’achat d’un logement qui a déjà été occupé et pour lequel la moitié des dépenses, tout au plus, est à la charge de l’État. Les bénéficiaires sont ceux résidant principalement dans le logement. Il faut qu’il ne soient pas propriétaires dudit logement au cours de deux ans avant la demande.

Exemple d’isolant utilisé en isolation par l’extérieur de la façade

La performance thermique d’un isolant est définie principalement par sa résistance thermique R ou sa conductivité thermique λ (inverse de R). Plus la valeur de R est grande pour un isolant à épaisseur déterminée, plus sa performance thermique est élevée, c’est l’inverse pour λ. Néanmoins, dans le contexte actuel cette caractéristique ne suffit plus, d’autres critères entrent en jeu, particulièrement environnemental et sanitaire. Grâce aux évolutions techniques sur les recherches faites par les fabricants dans le domaine, de nombreux isolants sont proposés à la clientèle. Le polystyrène expansé Placo (Saint-Gobain) en fait partie.

Les caractéristiques du polystyrène expansé Placo

Par sa structure alvéolaire, car composé de 98 % d’air et le reste de matière acquise lors de son expansion, ce produit intègre de nombreuses propriétés le mettant dans une place privilégiée, en tant qu’isolant en ITE.

  • C’est un produit léger ce qui le rend facile à manipuler.
  • Avec un λ égal à 0,038, c’est un isolant qui répond à la performance requise par la RT 2012.
  • C’est un produit certifié par les organismes compétents cités plus haut.
  • Cet isolant satisfait aux exigences de la Réglementation protection Incendie et celles de la Nouvelle Réglementation Acoustique.
  • Entièrement recyclable, son impact sur l’environnement et la santé est avéré fiable.
  • Il convient à toutes les parois, murs, planchers et se décline en des produits destinés aux traitements des points singuliers et en des finitions multiples et diversifiées.
  • Il est compatible à toutes les techniques de pose.

Des compléments d’informations relatives à l’ITE

Quand on parle de l’isolation des murs, qui l’augmente en épaisseur il s’avère nécessaire d’aborder l’inertie du bâtiment. Par ailleurs, des facteurs comme la perméabilité et l’étanchéité peuvent fragiliser l’isolation ou léser la pérennité du système si on n’y fait pas attention. Enfin, le dispositif comme le VMC peut contribuer à l’optimisation de la performance du système d’isolation s’il lui est associé.

 L’inertie du bâtiment

On parle de l’impact de l’inertie pour le confort d’été, pour se protéger des fortes chaleurs. En effet, l’été, l’habitation accumule la chaleur pour la restituer de manière diffuse à l’intérieur du bâtiment. Cette restitution se fait avec un décalage assez important dans le temps, en fonction de son inertie thermique. Le déphasage illustre le décalage de temps entre le pic de température extérieure et le pic de température dans le bâtiment. Il est un atout pour le confort d’été puisqu’il retarde le transfert de chaleur au travers des parois du bâtiment dans la journée ou la nuit.

Il est à noter que l’inertie thermique du bâtiment ne génère qu’un décalage de temps dans les transferts de chaleur et non une suppression. Ainsi, il n’est pas possible d’empêcher les transferts de chaleur si une isolation thermique performante associée aux parois du bâtiment permet de freiner fortement ces transferts.

Plus un bâtiment possède une masse élevée, soit une forte inertie, plus il est capable de stocker la chaleur dans les murs, les planchers et les cloisons, et à amortir les variations de température dans le bâtiment. C’est de cette manière que les églises ou les maisons anciennes aux murs épais en pierre gardent une certaine fraîcheur en été. À l’inverse, dans les zones froides, une trop grande inertie du bâtiment peut le rendre difficile à chauffer en hiver.

Les principaux facteurs de confort d’été

Il existe plusieurs facteurs agissant sur la température intérieure d’un logement bien isolé. Ainsi, les facteurs ayant un impact sur le confort d’été sont, par :

  • La ventilation nocturne (impact évalué de 1 à 4,5 °C).
  • Les protections solaires (impact évalué de 1 à 3,5 °C).
  • Les charges internes, soit les apports de chaleur par équipements et par personne (impact évalué de 1 à 3 °C).
  • L’inertie (masse totale) du bâtiment (impact évalué de 1 à 2,5 °C).
  • La durée de la période de chaleur (impact évalué de 1 à 2 °C).
  • Le revêtement des parois (impact évalué de 0 à 1,5 °C).
  • La nature de l’isolant (impact évalué de 0 à 1 °C).

Le champ d’action

Ainsi, pour maîtriser le confort d’été, les paramètres sur lesquels on peut agir sont :

  • Les protections solaires externes (protection des surfaces vitrées ainsi que la conservation de la fraîcheur)
  • Une sur ventilation nocturne (pour un abaissement de la température interne et le refroidissement de la structure du bâti).
  • Une moindre utilisation des équipements générant de la chaleur.
  • Une forte performance thermique globale des parois.

L’étanchéité à l’air

“L’imperméabilité à l’air » ou l’« étanchéité à l’air » du bâtiment définit la sensibilité du bâtiment par rapport aux infiltrations ou aux fuites d’air parasites passant par l’enveloppe du bâtiment.

  • Les infiltrations parasites

Une paroi perméable à l’air dans une habitation est synonyme d’inconfort thermique. Les fuites ainsi que les infiltrations d’air sont aussi pénalisantes en matière de confort acoustique. Il existe une diminution de l’isolement par rapport aux bruits extérieurs et la qualité de l’air intérieur. En effet, il y a une pénétration de la pollution extérieure, de poussières et de moisissures, de conservation du bâti. Tout cela sans parler du surplus de consommation pouvant atteindre jusqu’à 20 % qui peut s’ensuivre.

  • L’étanchéité

Les défauts d’étanchéité de l’enveloppe peuvent être sources de condensation, générant des croissances fongiques responsables de la dégradation du bâti. Ainsi, que ce soit en construction neuve ou en rénovation, il ne faut en aucun cas négliger la qualité de l’étanchéité. En réalité, assurer un bon niveau d’étanchéité à l’air du bâti, c’est le fait de limiter les flux d’air parasites Il faut aussi être à même d’assurer l’efficacité des systèmes de ventilation et de gestion de l’air. Pour avoir une bonne performance d’étanchéité à l’air, il faut connaître les flux et les infiltrations d’air parasites sur l’ensemble des parois du bâtiment. Autrement dit, les murs, la toiture, la jonction des parois entre elles, la jonction des menuiseries d’ouvertures présentes sur les parois, tout élément qui traverse l’enveloppe extérieure du bâti  peuvent être causes d’infiltrations parasites.

  • Les exigences de la réglementation thermique

L’étanchéité à l’air est précisée par un coefficient de perméabilité à l’air, exprimé en m3/(h.m²). Ce coefficient de perméabilité à l’air du bâti définit le débit de fuite d’air qui traverse l’enveloppe sous un écart de pression donné. La Réglementation Thermique (RT 2012) exige un niveau de perméabilité à l’air du bâti mesuré à la réception de l’ouvrage. Il doit être inférieur à 0.6 m3/(h.m²) en maison individuelle et à 1 m3/(h.m²) en immeuble collectif d’habitation. La mesure est effectuée par un opérateur agréé par le Ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement Durable et de la Mer (MEEDDM), lors de la réception du chantier.

En matière de bâtiment neuf, l’étanchéité à l’air étant une obligation réglementaire, il incombe au constructeur de prévoir les systèmes et matériaux nécessaires pour toutes les parois du bâti. Ainsi, un autodiagnostic préalable à la mesure obligatoire est préférable. En effet, une fois le bâtiment terminé, les corrections seront plus difficiles à réaliser. En rénovation, les fuites d’air peuvent faire apparaître sur les parements des traces de poussière. Vous pouvez également retrouver des moisissures au niveau des infiltrations.

  • Le traitement de l’étanchéité à l’air sur le chantier

L’objectif sur la qualité d’étanchéité à l’air à atteindre doit être délimité dès le début du chantier. Pour empêcher les fuites d’air dans la construction, chaque corps de métiers doit savoir les limites exactes de son intervention et les points à traiter. L’étanchéité à l’air ne peut pas être assurée uniquement par le dernier intervenant sur le chantier, elle doit faire l’objet d’une attention particulière à chaque étape de la construction.

Afin de parvenir à l’objectif en début de projet, chaque métier a pour rôle de veiller au respect de la bonne qualité de mise en œuvre. Il se doit aussi d’apporter un soin particulier aux détails de l’exécution, de ne pas dégrader les travaux déjà réalisés.

 La Ventilation Mécanique Contrôlée ou VMC

La ventilation a pour objectif d’évacuer l’humidité, la vapeur d’eau et la pollution inhérente à l’occupation des bâtiments. Cela garantira l’hygiène des lieux et la santé des occupants. Les déperditions associées au renouvellement d’air constituent entre 15 et 20 % des déperditions totales d’un logement.

L’isolation et la ventilation toujours associées

Une bonne ventilation est essentielle pour une lutte efficace contre les pollutions visibles ou non, entre autres les émanations diverses (colle, vernis, peinture, produits chimiques…), le gaz carbonique (respiration, cuisine, bougies), les acariens, les microbes, les odeurs de fumées, de tabac et les moisissures. Elle permet d’évacuer l’humidité en forme de vapeur d’eau contenue dans l’air ambiant. Elle garantit une bonne qualité de l’air intérieur, pour un habitat sain. Pour que la ventilation soit la plus efficace possible, il est primordial que l’isolation et l’étanchéité à l’air des parois soient parfaites.

Les conséquences d’un défaut d’étanchéité

Quand les parois ne sont pas étanches à l’air, la ventilation, même avec un système performant, peut s’avérer contre-productive en matière de renouvellement d’air et d’économies de chauffage. Ainsi, il est préférable d’installer un système de ventilation performant. Pour ce faire, faites le choix d’un système facilement utilisable, mettant en avant une ventilation asservie à l’utilisation. On peut faire le choix parmi une ventilation simple flux hygroréglable ou un système lié à la présence ou à la qualité de l’air. Vous pouvez également opter pour un système double flux muni d’un échangeur récupérant les calories pour réchauffer l’air entrant. La VMC est un équipement idéal pour ventiler un logement, sous condition qu’elle soit régulièrement et correctement entretenue.

 L’isolation thermique par l’extérieur des toits

Quand on parle de l’isolation par l’extérieur, on ne peut ne pas parler du toit pour lequel, cette technique est de plus en plus courante. Par ailleurs, 30 % des fuites thermiques viennent de la toiture. Ainsi, on doit remplacer et isoler la toiture pour qu’elle réponde aux critères suivants :

  • Complexe d’étanchéité durable dans le temps.
  • Solution d’étanchéité préservant au mieux l’environnement.
  • Suppression des ponts thermiques.
  • Suppression de tout risque de condensation.

L’isolation de la toiture par l’extérieur avec la méthode de sarking constitue une de celles qui satisfont à ces objectifs.

La technique d’isolation thermique par l’extérieur du toit en « sarking »

Elle peut s’appliquer à tous les types de couverture (tuile, ardoise, zinc, bac acier…) et rénove totalement la couverture. Elle évite toute intervention à l’intérieur de la maison pour en préserver la décoration intérieure.

Ainsi, un lit d’isolant rigide (polystyrène extrudé, laine minérale haute densité, fibres de bois, etc.) se place sur une volige pleine fixée directement sur les chevrons en simple ou double épaisseur. Cette solution de référence s’adresse à ceux qui aiment le charme d’une charpente apparente, en décoration de plafond. Elle présente les avantages d’une isolation continue limitant de manière conséquente les risques de ponts thermiques. En effet, la volige pleine posée sur les chevrons garantit l’étanchéité à l’air. Elle est essentielle pour atteindre les performances énergétiques exigées en bâtiment basse consommation (BBC).

L’optimisation de l’espace intérieur

Le sarking présente l’avantage d’optimiser l’espace intérieur du comble mettant en avant une esthétique bois, si on laisse la volige apparente du côté intérieur. La technique du sarking s’adapte facilement aux charpentes traditionnelles en pente de type pannes et chevrons. Totalement réalisée par l’extérieur, cette isolation convient aussi en rénovation quand le comble existant a une faible hauteu. Elle permet la conservation d’un espace habitable maximal dans le comble.

La mise en œuvre de la technique sarking

Du point de vue de mise en œuvre, la technique du sarking rajoute du poids de manière conséquente sur la charpente, quand il s’agit d’une rénovation. Il est donc indispensable de s’assurer au préalable que la charpente soit de la bonne dimension pour pouvoir recevoir et supporter ce type d’aménagement. Un calcul de portance effectué par un bureau d’étude pourra juger de la faisabilité des travaux, en toute sécurité.

Cette technique d’isolation requiert un réel savoir-faire de la part du poseur, car elle est complexe. A part la dépose de la couverture existante et celle de la nouvelle couverture, il faut aussi tenir compte de la surcharge de l’isolant sur la charpente. Considérez aussi celle de la rehausse éventuellement utile, en fonction de la performance thermique totale visée.

Les critères à prendre en compte

Pour mener à bien la mise en œuvre du sarking, quelques critères entrent en jeu. Il s’agit entre autres du dimensionnement des chevrons pour assurer un bon ancrage des vis sarking. Viennent également le calepinage des vis sarking assurant la reprise de poids de la couverture par-dessus la charpente initiale. Tenez aussi compte de la surcharge de la neige et la mise en place d’une double étanchéité en climat de montagne.

Toutes ces difficultés font qu’il convient de faire appel à un professionnel de la couverture pour s’assurer de la qualité de la mise en œuvre et de la sécurité. Sans oublier de mentionner que ces travaux se font en hauteur et nécessitent divers dispositifs de sécurité comme les filets, les rambardes et les harnais.

Les précautions à prendre en rénovation

Dans les cas d’insuffisance de performance thermique et acoustique, on peut envisager de compléter l’isolation thermique par l’extérieur par une isolation d’isolation par l’intérieur (ITI). Ainsi, il faut impérativement faire réaliser une étude hygrothermique des parois, par un bureau d’étude thermique. Cela a pour but de garantir l’habitation contre les risques de condensation dans l’épaisseur des parois.

A titre d’exemple, une famille composée de deux adultes et de deux enfants produit 12 litres de vapeur d’eau par jour. Cependant, la solution de sarking n’est pas généralement perméable à la vapeur d’eau (isolant de type alvéolaire ou pare-vapeur). Si de la vapeur d’eau venant de l’occupation des locaux venait à passer dans cet isolant complémentaire, elle demeurerait bloquée à l’interface. Elle ne pourrait pas s’évacuer. À terme, cela entraînerait des désordres sur la structure à cause de la condensation ou des moisissures qui se formeront.

Le principe de l’étude hygrothermique

Ainsi, l’étude hygrothermique préalable prend en compte les conditions géographiques du lieu où se situe l’habitation. Elle considère aussi d’autres facteurs comme les équipements du logement en systèmes de chauffage et de ventilation. Cette étude déterminera la résistance thermique maximale possible qu’on peut ajouter en sous face du système d’isolation. Le dispositif s’assure de l’absence de risque de condensation dans la paroi.

Par ailleurs, si le reste de l’habitation s’isole par l’intérieur, il faut penser à assurer la continuité thermique de l’enveloppe. Ce contrôle se fait au niveau des faux combles placés à l’arrière des pieds droits des pièces créées. On doit isoler le plancher de ces faux-combles en faisant remonter l’isolant jusqu’à la panne sablière. Cela permet d’éviter le pont thermique sur toute la longueur des façades. Il y va du confort thermique et acoustique dans les pièces de l’étage inférieur et de la consommation d’énergie.

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