Après l’acquisition d’un bien à rénover ou quand la maison a fait son temps, on doit à un moment donné se préoccuper de la toiture et optimiser par la même occasion l’isolation des combles, perdus comme aménageables. Sauf si la laine a perdu son pouvoir isolant et son élasticité par le tassement, ou qu’elle est écrasée par les piétinements et autres entreposages de meubles, on ne doit pas nécessairement la remplacer. Tant que le matelas présente une bonne homogénéité et que son installation est réalisée de manière continue, il vaut la peine d’être conservé pour avoir une isolation performante.
Quand envisager de conserver l’isolation de ses combles perdus ?
Conventionnellement, on estime la durée de vie de la laine minérale à environ une cinquantaine d’années comme celle d’une maison. De manière générale, les laines minérales comme la laine de verre ou la laine de roche conservent bien leur pouvoir isolant en vieillissant, notamment celles estampillées CE ou certifiées Acermi. Il serait donc dommage de ne pas continuer à en profiter pour faire des économies. D’autant plus qu’en les conservant, on limite l’épaisseur à ajouter et en même temps le budget à allouer aux travaux.
Optimiser l’isolation des combles perdus en optant pour de la laine en rouleau ou en vrac ?
Il y a 2 méthodes possibles pour optimiser l’isolation des combles perdus. Et ce, que vous souhaitez conserver l’isolation existante ou décidez de rénover complètement l’isolation de cet espace. C’est aussi le cas si vous voulez ajouter une couche de laine isolante. Tout dépend de comment est la configuration du comble à isoler.
Si vos combles perdus sont accessibles, on peut compléter la résistance thermique de l’isolation existante avec celle de la laine en rouleau nouvellement ajoutée. Il est important de créer un passage en soulevant la laine au lieu de marcher dessus. Et s’il n’est pas possible d’accéder dans vos combles perdus, vous pouvez en optimiser l’isolation en y insufflant de l’isolant en vrac en flocon. L’épaisseur à adopter sera à concurrence de la performance thermique que vous visez.
Optimiser l’isolation de ses combles perdus : considérez la charge ajoutée
Optimiser l’isolation des combles perdus en ajoutant une nouvelle couche d’isolation signifie que vous ajoutez aussi du poids supplémentaire. Assurez-vous que la structure du plancher puisse le supporter. Surtout, dans le cas où vous prévoyez d’installer un plancher de stockage par-dessus l’isolation. Avant de se lancer dans un projet d’optimisation de l’isolation des combles perdus, il est donc préconisé de se tourner vers un bureau d’étude de structure afin d’effectuer un calcul de portance.
Par une publication en mars 2020, le DTU 45.11 limite entre autres une masse totale de l’isolation à 10 kg/m². Si le plafond est en plaque de plâtre et que la fixation se fait sur ossature métallique, il faut également s’en tenir aux règles du DTU 25.41. L’objectif est de supprimer tout risque de festonnage du plafond suspendu, qu’il soit sous solive ou en fermettes. Le même DTU établit les entraxes ou distances à observer entre les fourrures qui servent de support au parement en plaque de plâtre en fonction du poids de l’isolant installé.
En quels cas installer un pare-vapeur ?
Une étanchéité à l’air mal assurée, c’est entre 7 à 10 % de besoin en chauffage supplémentaire, d’où l’intérêt de veiller à l’étanchéité à l’air du bâti. Si vous pensez optimiser l’isolation de vos combles perdus, pensez ainsi systématiquement au pare-vapeur. Notamment, si votre localité se situe en région froide.
Pareillement si le plafond est en lambris ou qu’il n’est pas étanche à l’air, si on prévoit d’installer un plancher de stockage ou quand l’exige l’avis technique du matériau. Si vous gardez l’isolation existante, positionnez un seul pare-vapeur côté chauffé des combles.
