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L’isolant Mousse de verre : que faut-il en penser ?

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mousse de verre

Apparue dans les années 30, la mousse de verre ou verre en mousse, que nous connaissons aussi mieux sous le nom de verre cellulaire, est obtenue avec la réaction du carbone et du verre sous une température très élevée. Précisément, la conception de la mousse de verre se fait à partir du calcin, de sable et de verre recyclé.

À quelle performance thermique et phonique s’attendre avec la mousse de verre ?

Sa structure à cellules fermées emprisonne le gaz qui se forme dans ses cellules. Ce qui contribue à lui donner une propriété d’isolation très appréciable assortie d’une certaine stabilité au niveau de sa conductivité thermique. À ce propos, la mousse de verre fait partie des matériaux possédant un coefficient de conductivité thermique le moins important. Pour ce matériau, cet indice va généralement de 0,038 à 0,055 W/m.K.

 Il s’agit d’un matériau léger doté d’une masse volumique fluctuant entre 120 et 175 kg au mètre cube. En comparaison avec les laines minérales, l’inertie thermique du verre cellulaire ou mousse de verre s’avère plus importante. Ainsi, si vous êtes actuellement en train de choisir l’isolation thermique ou phonique de votre maison, les performances isolantes de la mousse de verre ne vous décevront pas.

La mousse de verre : comment est-elle conditionnée ?

mousse de verre

En termes de conditionnement, vous trouverez généralement deux versions de mousse de verre dans le commerce. Quand elle n’est pas en format bloc, le verre mousse prend la forme de granulés.

Leur technologie de fabrication n’est pas la même. Pour le verre moussé, on recourt au verre usé que l’on va réduire à l’état pulvérulent avant de le chauffer à une température de 850°C.  D’autres éléments produisant du gaz seront ajoutés à l’issue de cette étape. En ce qui concerne les granulés, on procède de façon similaire à la fabrication de l’argile expansée en utilisant des fours tunnels métalliques.

Quelles sont les différentes utilisations du verre cellulaire ?

La mousse de verre en blocs servira la plupart du temps à l’isolation du plafond. Pour renforcer les performances de la façade, elle peut être utilisée pour une isolation extérieure ou intérieure. Son importante résistance à la compression en fait également un matériau approprié pour isoler les toits plats avec un revêtement lourd ou tapissés de bitume. Il faut tout de même savoir qu’à cause de son imperméabilité élevée, le verre cellulaire n’est pas l’idéal pour isoler un revêtement de sol en bois.

D’ailleurs, c’est parce que cet isolant n’est pas capable de s’humidifier qu’il joue aussi à la perfection le rôle de pare-vapeur. En revanche, son utilisation sera tout indiquée dans les pièces soumises à certaines attentes sanitaires. Présentant des caractéristiques assez proches de celles de la mousse de polystyrène, de la laine de verre et de la laine de roche, les verres cellulaires sont des matériaux robustes qui se montrent assez légers. Ses champs d’application ne se limitent pas à l’isolation. C’est un matériau privilégié dans la construction des serres, la création des chemins de jardins, l’aménagement des piscines ou des terrains de sports…

Les caractéristiques spécifiques qui en font un isolant thermique et phonique exceptionnel

La mousse de verre ou foamglass est un matériau qui associe deux substances différentes. Ce mélange a eu pour effet de lui attribuer des propriétés physico-techniques exceptionnelles. Elle doit ses caractéristiques à ses matières silicatées et au gaz. Le verre mousse ou verre cellulaire n’a plus la transparence du verre, mais s’approprie une résistance thermique et une capacité d’absorption des bruits hors du commun.

  • Pesant entre 100 et 250 kilos au mètre cube, la faible densité de verre cellulaire le propulse au rang des matériaux légers utilisés couramment en tant que matériau de construction flottant. À titre de comparaison, la densité du bois se situe entre 550 et 700 kilos/m3. Quant à son poids volumétrique, il oscille entre 70 et 170 kg/m3.
  • Avec du verre cellulaire en bloc de 10 cm, le gain phonique peut atteindre les 52 décibels. Par ailleurs, la mousse de verre est étanche à l’eau et à la vapeur. À ce titre, son coefficient d’absorption des liquides ne va pas au-delà de 2%. Ce qui veut dire qu’elle n’a aucune faculté à absorber l’humidité. Pare-vapeur par nature, sa perméabilité à la vapeur est de 0,005 mg/(m h. Pa). Autrement dit, quasi nulle.
  • On lui a aussi découvert d’autres atouts. Parmi lesquels, une réaction au feu remarquable (le verre mousse est classé A1), sa grande inertie chimique qui lui enlève toute réaction face aux solutions acido-basiques, et son étonnante résistance à la compression lui permet de supporter jusqu’à 100 tonnes par m². Sauf son coût élevé (entre 10 et 50 euros le m²), on lui trouve difficilement des défauts.

Pour terminer, si vous avez décidé d’opter pour la mousse de verre, les produits NeoTim, une société chinoise, sont les plus connus, avec ceux de Pittsburgh Corning. D’ailleurs, Owens Corning FOAMGLAS® reste le leader du marché.

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