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Chasse au pont thermique : les recommandations de la RT 2012

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Si les garde-fous instaurés par la RT 2005 ont été retirés à la mise en vigueur de la RT 2012, ceux contre les ponts thermiques demeurent, avec un Ratio Q<0,28:(m²SHONRT.K). Un contrôle obligatoire des finitions, consistant à tester la valeur maximum d’infiltration d’air permet de restreindre les risques de pont thermique structurel. Ces mesures découlent d’une mal réalisation souvent constatée au niveau des bâtis neufs.

À ne citer que les mauvaises jonctions entre fenêtres et les maçonneries ou les dalles de balcons, engendrant des ponts thermiques et l’infiltration d’air parasite. La réglementation thermique 2012 oblige les professionnels à changer leur façon de faire, et aux propriétaires de faire construire des logements performants, notamment par rapport aux ponts thermiques.

Une RT 2012 encore plus exigeante dans la lutte contre le pont thermique

Comparativement aux précédentes réglementations, la RT 2012 constitue un réel avancement en termes de lutte contre le pont thermique et de performance énergétique. C’est ainsi qu’elle permet de diviser par 3 les consommations d’énergie des nouvelles constructions par rapport à celles qui suivent les normes de la RT 2005.

Dans les faits, les gains en énergie primaire pour les usages principaux comme la climatisation, le chauffage, l’eau chaude sanitaire, l’éclairage et les auxiliaires passent à 50 kWh/m² l’an si la consommation annuelle moyenne était initialement près de 130 kWh/m². Pour s’aligner à ces objectifs, les labels inhérents à la RT 2012 à l’instar du label Effinergie + se montrent encore plus exigeants pour aller plus loin, avec 20% sur le Bbio réglementaire. Pour le Cepmax, c’est entre 10 et 20% de moins.

Pont thermique et RT 2012 : une autre façon de concevoir

Dans le concret, cela se traduit par l’obligation d’une attestation Bbio dès le dépôt du permis de construire. Mais outre cette exigence, il y a aussi l’obligation de résultat et des contrôles (mesures) qui se font sur chantier, concernant par exemple l’étanchéité à l’air. S’agissant du pont thermique, la RT 2012 exige pour l’isolation un ratio de transmission thermique linéique global du bâti RΨ ≤ 0,28 W/(m². K).

Un ratio à ne pas dépasser donc. Sur une jonction plancher intermédiaire/façade F Ψ9 ≤ 0.60W/(ml.K). Si la fuite thermique aux ponts thermiques n’est pas contenue, il ne sert à rien de pousser l’isolation intérieure avec un apport de surplus d’épaisseur. Pour résoudre les problèmes de pont thermique, plusieurs solutions d’isolation en conformité avec la RT 2021 sont envisageables :

–        L’ITI ou isolation thermique par l’intérieur faisant usage de maçonneries performantes, de rupteurs et de planelles

–        L’isolation thermique extérieure ou ITE, qui traite également les balcons

–        L’isolation thermique répartie ou ITR

–        L’ossature bois ou OSB

Quelques exemples de techniques de traitement du pont thermique conformes à la RT 2012

Ayant comme point d’orgue l’étanchéité à l’air et le pont thermique, la RT 2012 impose ses nouvelles exigences en termes de moyens. Parallèlement, elle oblige à corriger les ponts thermiques en vue d’économiser de l’énergie. À cette fin, le recours à des systèmes de constructions aptes à restreindre les ponts thermiques structurels est de mise.

Et toujours aussi plébiscités, les rupteurs de pont thermique font plus que jamais partie des meilleures alternatives pour l’obtention d’une enveloppe performante du bâti. À côté de cela, les professionnels peuvent aussi compter sur des menuiseries à rupteurs de ponts thermiques, ou des complexes d’isolation intégrant dans ses composants des rupteurs thermiques.

Exemples de solutions possibles :

Parmi les solutions qui marchent, on peut ainsi citer :

–        le mur de brique de type a, avec plancher béton et planelle. Cette solution offre une R = 0,50 m²K/W et Ψ=0,38W /mK

–        le mur béton avec plancher béton, dépourvu de traitement et dont Ψ=0,99W/mK

–        le Rupteur SCHÖCK RUTHERMA Ψ=0,22W/mK mis en oeuvre sur un mur béton et Plancher béton

–        le Rupteur PLAKABETON RUTEC avec Ψ=0,24 utilisé sur un mur béton et un plancher béton

–        le béton isolant Thermédia développé sur un partenariat entre Bouygues et Lafarge, avec un Ψ= 0 ,58W/mK

–        Le LAFARGE RUPTAL avec un Ψ=0,30W/mK et applicable sur un mur en béton ou un plancher en béton

–        KNAUF RTK avec un Ψ=0,49W/mK, applicable sur un mur béton et plancher béton

–        Le SNAAM ISODAL avec un Ψ=0,42W/mK applicable sur mur béton et plancher béton

–        Le Rupteur BOUYGUES avec un Ψ=0,35W/mK, applicable sur mur béton et plancher

–        Le PSE SEACBOIS avec Laine de verre en sous-face et Rupteur de Ψ=0,20W/mK. Il convient au mur béton et hourdis PSE SEACBOIS

–        Le PLTA SEACBOIS avec un Ψ=0,41W/mK PLTA

–        Le Thermoprédalle RECTOR (AT) avec Ψ inférieur ou égal à 0,60W/mK sur mur en maçonnerie courantes. Le Ψ est inférieur ou égal à 0,28W/mK avec mur en maçonnerie a+ planelle isolante.

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