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Isolation thermique : la Suède est un exemple à suivre

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Tripler le nombre de logements bénéficiant d’une rénovation énergétique en l’espace de 10 ans fut une proposition de la Convention Citoyenne pour le Climat. Ce, en vue d’accélérer la réalisation de son plan d’action. Avec un taux d’émission de CO2 à seulement 2% sur le plan national, la Suède fait résolument figure de bon élève.

Isolation thermique, confort et écologique : les pays nordiques mènent la danse !

Incontestablement, l’Europe du Nord s’est toujours montrée très rigoureuse sur la question des énergies renouvelables. Toutefois, leurs ressources naturelles riches ne sont pas les seules explications à leur considérable avancée en termes de confort thermique. D’après les chiffres de l’Eurostat, l’office statistique de l’Union européenne, l’énergie issue des sources renouvelables équivalait en 2010 à 12,4% des consommations finales brutes d’énergie. Ce, au sein des 27 pays de l’Union Européenne.

Mais ce taux moyen cache beaucoup de disparités. En dessous de la moyenne, la France figure des mauvais élèves avec ses 12% de consommation d’énergie renouvelable. L’Allemagne la suit de près avec un taux de consommation plafonnant à 11%. En revanche, les pays nordiques prennent la tête, avec 3.32 ,2 % pour la Finlande, 2.32,6 % pour la Lettonie. La Suède est la seule présentant un taux très faible avec seulement 1.47,9%.

Dans ce domaine, la Scandinavie bat ainsi tous les pays européens à plate couture, favorisée certes par certains avantages naturels comme la géothermie en Islande ou l’hydroélectricité pour la Norvège. En Islande, c’est 90% des logements qui bénéficient d’un chauffage géothermique. Il faut dire que les sources d’énergies renouvelables s’y sont naturellement imposées. Mais parallèlement, l’État fut contraint à une politique volontariste, dû aux chocs pétroliers dans les années 70. L’usage des bioénergies fut ainsi favorisé. L’objectif étant de pouvoir se dispenser des énergies fossiles comme le gaz naturel ou le pétrole.

La Suède et sa stratégie bas carbone

La Suède s’est focalisée sur le remplacement des combustibles fossiles par la mise en place d’un transfert d’usage important. Constituant les 50% de PIB du pays, l’industrie suédoise engendre une consommation énergétique constituée d’EnR thermique (sous forme de chaleur) et d’électricité décarbonée à hauteur de 78%. Cette consommation, principalement utilisée pour le chauffage, est de 91% du côté du tertiaire et du résidentiel.

Toutefois, une forte réduction de l’utilisation du fioul et du gaz a été constatée suite à une modification profonde de la manière de se chauffer de la population suédoise, sachant qu’il y a deux options principales en systèmes de chauffage : l’électricité et les pompes à chaleur. Résultats : avec leurs 14 MWh/ habitant/an, les Suédois sont devenus les plus grands consommateurs d’électricité au sein de l’Union. En comparaison avec les Français, cette consommation est de 7MWh/habitant/an.

Une cohérence au niveau de la politique énergétique de la Suède

Si la Suède a réussi son pari, il y a plusieurs explications à cela. D’abord, on peut citer les dispositifs d’accompagnements financiers mis en place par les pouvoirs publics. Par ailleurs, l’on ne peut ignorer l’effort de l’État à appliquer une politique fiscale adéquate sur laquelle pouvait reposer la conception des technologies décarbonées. Mais ce qui a surtout été à l’origine de cette grande économie d’énergie, c’est la construction de logements profitant d’une isolation optimisée et les rénovations énergétiques conduites au niveau du parc de bâtiments.

En outre, le Gouvernement suédois n’a pas adhéré au système de marché concernant les permis d’émissions de l’Union Européenne. Effectivement, la Suède n’a pas adopté la taxation à 7 euros par tonne de CO2 mais applique une taxation à 120 euros par tonne. Cette taxation progressive a été instaurée depuis 1991 et porte déjà ses fruits. Par ailleurs, une taxe sur l’énergie excluant l’électricité vient la compléter. Les recettes obtenues à partir de ces deux taxes ont permis une déduction des charges en faveur des entreprises. Et pour inciter les particuliers à effectuer des travaux énergétiques, des subventions locales et nationales peuvent leur être accordées.

Une économie énergétique suédoise optimisée grâce à l’isolation thermique 

Le chauffage des habitations ne se fait plus au fioul ni au gaz en Suède. À la place, les gens recourent aux pompes à chaleur et aux poêles à bois. L’énergie extraite du sol est l’alternative la plus adulée. Raisons pour lesquelles sans doute les émissions en CO2 du pays ont fortement diminué en 30 ans. Une réduction importante (de l’ordre de 90 %) résultant par ailleurs des règlementations à suivre par tout particulier souhaitant construire, s’il ne veut pas s’exposer au risque de voir son bien déconstruit.

Là-bas, les normes et les réglementations, en vigueur depuis 1970, s’avèrent plus drastiques qu’en France, à l’instar de l’obligation du triple vitrage ou des isolants de forte épaisseur dans le plafond, etc. Pour terminer, même pour la Suède, il n’a pas été toujours évident de concilier le confort thermique et l’écologie. Les pays nordiques ont certes quelques avances en la matière. Toutefois, il s’agit d’une nécessité et d’une préoccupation qui concernent aussi la France.

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