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Tout sur l’isolation thermique d’une habitation

De nombreuses raisons rendent l’isolation thermique d’une habitation essentielle. Se mettre à l’abri du froid pendant l’hiver, rester au frais pendant l’été : telles sont les principales raisons pour lesquelles nous vivons dans des maisons ou des appartements. De fait, un logement mal isolé ne remplira pas correctement ces fonctions principales.

À travers ce dossier, découvrez tout ce que vous devez savoir sur l’isolation thermique : définition, utilité, principes, différentes zones à isoler, liste des meilleurs matériaux et techniques à utiliser, prix, aides financières disponibles… si vous comptez réaliser des travaux de rénovation ou si vous entamez une construction neuve, suivez le guide pour tout savoir sur l’isolation thermique avant de vous lancer !

Isolation thermique : qu’est-ce que c’est, à quoi ça sert ?

L’isolation thermique offre de nombreux avantages. Entre autres, elle empêche les transferts de chaleur entre un milieu chaud et un milieu froid, et donc de réduire les déperditions de chaleur au sein d’un bâtiment.

Elle permet d’économiser de l’argent et de préserver l’environnement en minimisant les besoins en énergie de votre logement. De même, elle vous permet d’améliorer le confort de votre habitat en le rendant naturellement plus chaud (ou plus frais durant l’été).

Années 50-70

Dans les années 50, les Français n’étaient pas encore préoccupés par les questions environnementales. De fait, les foyers se chauffaient allégrement au bois, au fioul et au charbon sans se modérer, et n’avaient donc pas réellement besoin d’isoler leurs logements.

Toutefois, avec les chocs pétroliers survenus dans les années 1970, la question de l’économie d’énergie a pris de l’importance. Ainsi, en 1974, la première réglementation concernant l’isolation thermique voit le jour.

Années 80

Par la suite, dans les années 1980, les premiers labels pour l’isolation de l’habitat apparaissent afin d’inciter les acteurs du bâtiment à dépasser les exigences réglementaires. En 1982, le label Haute Isolation devient obligatoire pour tous les logements. En 1983, le label Haute Performance Energétique est lancé à son tour.

Années 90

Suite au protocole de Kyoto de 1997, la réglementation française évolue et devient plus stricte afin de répondre à la problématique de la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Ainsi, la Réglementation Thermique 2000 entre en vigueur et ajoute la notion de confort d’été à l’équation de l’isolation. Désormais, l’isolation thermique d’un logement doit être aussi performante en hiver qu’en été.

Années 2000

Par la suite, la RT 2005 vient augmenter les exigences en termes de niveaux d’isolation minimum. En parallèle, une carte des zones climatiques françaises est établie afin d’adapter les exigences d’isolation en fonction des conditions de chaque région.

L’isolation thermique actuellement

Enfin, le nouveau label Bâtiment Basse Consommation est lancé. Il devient obligatoire pour les constructions neuves à partir du 1er janvier 2013. Dernière réglementation française en date, la RT2012 abaisse encore la limite de consommation d’énergie primaire des bâtiments neufs. Désormais, les bâtiments ne doivent pas consommer plus que 50 kWhEP/m◊ .an. Pour compenser, les acteurs du bâtiment doivent s’en remettre aux énergies renouvelables.

Afin de comprendre l’isolation thermique, il convient de connaître quelques principes physiques. Il faut savoir que l’air chaud est attiré vers les zones froides. De fait, une bonne isolation thermique permet d’éviter que la chaleur ne fuie vers l’extérieur durant l’hiver. Durant l’été, elle permet d’éviter que l’air chaud ne rentre dans le bâtiment.

Les ponts thermiques

La chaleur s’échappe par le biais de ponts thermiques : des points d’une construction où la barrière isolante est rompue. En plus de créer des zones froides, ces ponts thermiques laissent apparaître la condensation et la moisissure.

En général, les ponts thermiques se situent aux points de jonction entre les murs et le sol, à la toiture, dans les angles ou au niveau des nez de dalles. On en trouve également aux ouvertures mal calfeutrées, aux vitrages, aux coffres de volets roulants, ou aux entrées d’air.

Combattre ces ponts thermiques

Une bonne isolation thermique commence donc par la minimisation des ponts thermiques. Pour y parvenir, il convient d’isoler de façon continue en calfeutrant les différentes liaisons entre les éléments du bâtiment.

Pour repérer les ponts thermiques, une bonne solution consiste à chercher les passages d’air à l’aide d’une bougie. Si la flamme s’agite, c’est qu’il y a un passage d’air et donc un pont thermique. De même, si le haut d’un mur est plus froid que le bas, cela signifie que l’isolant s’est tassé dans le bas du mur. Si vous n’êtes pas sûr de pouvoir repérer les ponts thermiques par vous-même, vous pouvez faire réaliser un diagnostic par un professionnel qui traquera les ponts thermiques à l’aide d’une caméra infrarouge.

Afin de limiter les ponts thermiques dans votre logement, il existe plusieurs techniques simples et efficaces à mettre en oeuvre sans avoir besoin de faire appel à un professionnel ou d’investir dans des matériaux onéreux.

Solutions d’urgence d’isolation thermique

Pour commencer, vous pouvez tout d’abord calfeutrer les portes et les fenêtres en utilisant des joints en mousse. Songez également à remettre les mastics en bon état. Si vous disposez de volets roulants, vous pouvez poser un isolant mince pour les coffres.

Une autre solution consiste à un installer un ballon d’eau chaude calorifugé, et à isoler les tuyaux d’eau chaude. Enfin, vous pouvez placer un isolant réflecteur derrière vos radiateurs de chauffage central.

Isolation thermique à long terme

Les solutions énumérées ci-dessus vous permettent d’agir de façon rapide pour remédier aux problèmes urgents. Cependant, il existe aussi des techniques permettant de neutraliser les ponts thermiques sur le long terme.

Tout d’abord, vous pouvez remplacer vos fenêtres ainsi que vos vieux isolants. Si vous avez une cheminée, pensez également à fermer son foyer. C’est très important, car l’air y circule autant que par une fenêtre ouverte.

Il se peut aussi que vos prises électriques fassent des trous dans les isolants des murs. Si tel est le cas, il peut être judicieux de modifier votre installation électrique actuelle. Enfin, si l’entrée de votre logement n’est pas séparée des autres pièces, vous pouvez créer un sas en plaçant une autre porte ou un épais rideau. Ceci permettra d’éviter que la chaleur ne s’évade chaque fois que la porte d’entrée s’ouvre.

Isoler son logement, oui, mais par où commencer ? Dans le cas d’une construction neuve, la question ne se pose pas : toutes les parois doivent être isolées. En revanche, en rénovation, il n’est pas forcément possible de revoir toute l’isolation du bâtiment. Il est donc nécessaire d’établir une priorité entre les différentes zones à isoler : toits, murs, fenêtres…

Les déperditions de chaleur

Pour établir ces priorités, il convient de comprendre le phénomène de déperdition de chaleur. Dans un bâtiment non isolé, l’air chaud s’échappe à 5% par les ponts thermiques et liaisons structurelles, à 20% par les ventilateurs (renouvellement d’air), et à 75% par les parois. Dans le détail, 16% de la chaleur s’échappe par le sol, 16% par les murs, 13% par les portes et fenêtres, et 30% par les combles du toit.

Par où commencer

Vous l’aurez compris, l’isolation des combles est donc la priorité absolue. Dans un second temps, il est préférable de s’attaquer aux murs et d’en profiter pour changer les portes et fenêtres. En revanche, l’isolation des sols peut être plus difficile selon la méthode de construction utilisée.

Isolation thermique des combles

Les combles sont l’espace qui sépare le toit du dernier plancher d’un logement. Les combles non isolés sont responsables de 30% de la déperdition de chaleur dans un logement. Il s’agit donc de la zone à isoler en priorité, en construction comme en rénovation. En hiver, elle permet de limiter les fuites de chaleur. En été, elle empêche le réchauffement de l’air intérieur.

Types de combles

On distingue les combles aménagés des combles perdus, nécessitant chacun une approche différente pour l’isolation. Pour en savoir plus, consultez notre dossier complet sur l’isolation des combles. Dans les deux cas, il est important de préserver l’espace habitable autant que faire se peut.

Choix de l’isolant

Pour l’isolation des combles, il est important de choisir des isolants dont la performance est certifiée et adaptée à ce type d’isolation. Optez pour l’isolant offrant la plus haute résistance thermique, car il sera plus performant et nécessitera moins d’épaisseur à performance égale.

Résistance thermique

Dans le cas d’une construction neuve, visez une résistance thermique minimale de R=8m◊.K/W pour une conformité à la RT 2012. En rénovation, le minimum à viser est de 6m2.K/W en combles aménagés et de 7m2.K/W en combles perdus pour pouvoir bénéficier du Crédit d’impôt.

Pourquoi un isolant performant

Choisir un matériau performant vous permettra de rentabiliser plus rapidement votre investissement grâce aux économies d’énergie réalisée sur le long terme. Vous pourrez en effet limiter vos besoins en énergie de chauffage et de refroidissement et donc réduire votre facture d’énergie.

Isolation thermique des murs

Les murs mal isolés sont responsables de 16% de la déperdition de chaleur de votre logement. Pour choisir l’isolant idéal pour vos murs, il convient d’examiner les caractéristiques techniques de l’isolant. Choisissez de préférence un isolant résistant au tassement et qui ne limitera pas votre espace vital.

Choix de l’isolant thermique

La nature, les caractéristiques, les performances et la présentation (rouleaux, panneaux ou vrac) sont à prendre en compte pour choisir un isolant adéquat pour l’isolation des murs. Votre matériau doit avoir une bonne tenue mécanique pour résister au tassement. Optez de préférence pour un matériau certifié Acermi, garantissant la semi-rigidité du produit.

Caractéristiques techniques de l’isolant

Choisissez de préférence un matériau peu épais pour ne pas trop atténuer votre espace habitable. Pour une isolation conforme aux normes en vigueur, visez une résistance thermique minimale de R= 4 m2K/W. Il s’agit du seuil minimum pour une conformité à la RT 2012.

En général, les matériaux les plus utilisés pour l’isolation des murs sont la laine de verre, la laine de roche, la laine de chanvre, le polystyrène PSE, le polyuréthane, la laine de bois, la laine de lin, la laine de coton, les textiles recyclés, ou encore la plume de canard.

Isolation thermique des sols

Bien souvent, l’isolation thermique des sols est négligée. Toutefois, rappelons que 16% de la déperdition de chaleur d’une habitation mal isolée s’effectue par les sols. De même, un sol bien isolé permet de conserver la fraîcheur pendant l’été.

Quand installer l’isolation thermique d’un sol ?

Dans l’idéal, l’isolation thermique du sol doit être effectuée pendant la construction du bâtiment. Il est toutefois possible de s’en occuper dans le cadre d’une rénovation, même si l’isolation des sols peut être plus difficile que celle des murs et des toits en fonction de la méthode de construction.

Quelle technique ?

On dénombre plusieurs techniques d’isolation du sol.

L’isolation thermique du sol

Cette technique est la plus efficace, mais nécessite que la maison soit construite sur une cave non chauffée. Elle consiste à poser un isolant sur le plafond de la cave. Il est par exemple possible d’installer des plaques de liège de 5 à 10 centimètres d’épaisseur, ou un autre isolant résistant à l’humidité. Si vous optez pour la laine de verre ou autre matériau irritant, songez à installer des plaques de plâtre ou autre matériau pour éviter l’exposition directe à l’isolant.

Pour des constructions sur terre plein

Si la dalle de l’habitation est construite sur un terre plein, donc directement sur le sol, vous profitez d’un indéniable avantage pour l’isolation des sols. En effet, la terre peut servir d’isolant thermique naturel grâce à son inertie thermique. Ainsi, hiver comme été, vous profiterez d’une isolation sans avoir besoin de réaliser de travaux. Toutefois, vous pouvez aussi installer un isolant de 15 à 20 centimètres d’épaisseur pour limiter autant que possible les échanges thermiques. Vous pouvez par exemple opter pour la laine de bois ou le liège.

Présence d’un vide sanitaire

Enfin, si votre habitation est construite sur un vide sanitaire (un espace ventilé isolé de la terre sous la dalle de la maison), il est préférable d’installer un isolant thermique de 5 à 10 centimètres d’épaisseur.

En France, dans le cadre d’une construction neuve, des normes d’isolation thermique doivent être respectées afin de limiter la consommation d’énergie. Depuis 2005, c’était la norme RT 2005 qui faisait office de standard. Depuis mars 2012, toutefois, la norme RT 2012, nettement plus stricte, est entrée en vigueur.

Norme RT 2012

Cette norme vise à permettre à la France d’atteindre les objectifs d’économie d’énergie et de préservation de l’environnement fixés par le Grenelle de l’Environnement. Elle concerne tous les bâtiments neufs ou parties nouvelles de bâtiments existants dont le permis de construire a été déposé à compter du 1er janvier 2013.

Plus précisément, elle concerne tous les types de bâtiments chauffés à plus de 12°C ou refroidis, à l’exception des procédés industriels, piscines, patinoires, bâtiments d’élevages ou bâtiments situés dans les départements d’outre-mer.

Exceptions

Dans le détail, plusieurs bâtiments ne sont pas concernés par l’application de cette réglementation. C’est le cas des constructions provisoires prévues pour une durée d’utilisation de moins de deux ans, des bâtiments et parties de bâtiment dont la température normale d’utilisation est inférieure ou égale à 12°C, des bâtiments ou parties de bâtiment destinés à rester ouverts sur l’extérieur, des bâtiments ou parties de bâtiments qui doivent garantir des conditions particulières de température, d’hygrométrie ou de qualité de l’air, des bâtiments ou parties de bâtiments chauffés ou refroidis pour un procédé industriel, bâtiments agricoles ou d’élevage, et des bâtiments situés dans les départements d’outre-mer.

Les exigences de la RT 2012

La RT 2012 repose principalement sur trois exigences : Cepmax (limitation de la consommation énergétique), Bbiomax (besoin bioclimatique) et Ticréf (température intérieure de référence à ne pas dépasser).

Cepmax

Le Cepmax (consommation énergétique maximale) définit la capacité du bâtiment à limiter ses besoins en énergie. Elle concerne le chauffage, le refroidissement, l’ECS (eau chaude sanitaire), l’éclairage, et les auxiliaires (chauffage, refroidissement, ECS et ventilation). Pour ces cinq postes, la consommation conventionnelle d’énergie maximale du bâtiment doit être inférieure ou égale à 50 kWhep/m◊ par an. Ce seuil maximal est toutefois une moyenne qui dépend du type de bâtiment, de sa localisation géographique, de son altitude, de sa surface moyenne, et de l’émission de gaz à effet de serre des énergies utilisées.

Bbiomax

Le Bbiomax (besoin bioclimatique maximal) représente la capacité à concevoir un projet performant et confortable, indépendamment des équipements utilisés. Il s’exprime en nombre de points. En moyenne, le Bbiomax est de 60. Ce maximum diffère toutefois en fonction de la situation géographique, de l’altitude, et de la surface moyenne de l’habitat.

Il permet de définir une exigence d’efficacité énergétique du bâti, ou autrement dit une limitation du besoin en énergie pour le chauffage, le refroidissement et l’éclairage artificiel. Une forte isolation thermique du bâti et une conception bioclimatique sont les clés permettant d’atteindre cet objectif.

En somme, le Bbiomax dépend donc fortement de la conception du bâtiment. Dès le dépôt du permis de construire, une étude thermique est exigée pour vérifier si le Bbio du projet est inférieur ou égal au Bbiomax.

Ticréf

La troisième exigence est la Ticréf. Elle représente la température intérieure de référence à ne pas dépasser pour préserver le confort pendant l’été. On calcule la Ticréf en utilisant les données climatiques conventionnelles pour chacune des huit zones climatiques qui décomposent le territoire : H1a, H1b, H1c, H2a, H2b, H2c, H2d et H3.

Autres

En complément de ces trois exigences fixées par le RT2012, plusieurs exigences de moyens doivent également être respectées. Il convient d’appliquer le traitement global des ponts thermiques, qui peuvent être très pénalisants pour le résultat de performance énergétique globale du bâtiment.

Perméabilité à l’air

En outre, la perméabilité à l’air des logements doit être limitée à 0,6 m3/(m◊.h) en Maison individuelle et à 1m3/(m◊.h) en logement collectif. En maison individuelle, l’eau chaude sanitaire (ECS) doit être produite à partir d’une source d’énergie renouvelable (EnR).

Équipements

Le bâtiment doit par ailleurs comporter un équipement permettant de mesurer ou d’estimer la consommation d’énergie de chaque logement. Les systèmes individuels au bois n’ont pas besoin d’être pris en compte.Les mesures doivent être indiquées par type de consommation : chauffage, refroidissement, production ECS, réseau des prises électriques, éclairage, ventilation… ainsi, l’occupant peut être informé mensuellement à des fins pédagogiques.

Baies vitrées

La dernière exigence est d’assurer que la surface totale des baies vitrées représente au minimum de la surface habitable. Ceci permet de favoriser l’éclairage naturel grâce à des protections solaires mobiles.

Petites précisions

Si un bâtiment destiné à l’habitation est livré sans équipement de chauffage, il doit respecter les exigences de moyens et l’exigence sur le Bbio. Enfin, ajoutons que la RT2012 s’applique aux additions de surface ou surélévations de bâtiments existants, sauf si elles sont inférieures à 150 m◊ et 30% de la surface des locaux existants. Si tel est le cas, elles sont uniquement soumises aux exigences de la RT Existant ou RT élément par élément.

Côté administratif

C’est le maître d’ouvrage qui doit être en mesure de fournir un récapitulatif standardisé d’étude thermique du bâtiment pour justifier du respect de la RT2012. Cette étude sera fournie par le maître d’oeuvre ou l’architecte en charge du projet de construction.

Pendant 5 ans après la déclaration d’achèvement de travaux, le récapitulatif doit être tenu à disposition de tout acquéreur, de toute personne chargée d’attester la conformité du bâtiment à la réglementation thermique et au label de haute performance énergétique, de toute personne chargée d’établir le DPE (Diagnostic de Performance Energétique), et de tout contrôleur assermenté de l’application des règles de construction.

Pour mesurer l’efficacité d’un matériau isolant, on évalue sa capacité de résistance thermique ( R) au chaud ou au froid. Plus R est élevé, plus le matériau est isolant.

La résistance thermique

La résistance thermique dépend de l’épaisseur et de la conductivité du matériau. La conductivité s’exprime par le coefficient lambda, qui doit être le plus petit possible. Il est possible de cumuler les couches d’isolant pour augmenter la résistance thermique.

Afin de comparer la résistance thermique de deux matériaux présentant un R différent, à épaisseur égale, il suffit de se baser sur leur lambda respectif. Le lambda est égal à l’épaisseur divisée par R. En effectuant ce calcul, l’isolant qui a le plus petit lambda est le plus performant.

Les familles d’isolants thermiques

On dénombre cinq familles différentes de matériaux isolants : synthétiques, minéraux, naturels (origine animale ou végétale), isolants intégrés et isolants minces. Chacune de ces familles présente ses avantages et ses inconvénients, et l’isolant idéal dépend principalement de la paroi à isoler.

Isolants synthétiques

Les isolants synthétiques, dérivés de la pétrochimie, sont le polystyrène expansé et le polyuréthane. Ces isolants sont très abordables et très performants. Très résistants à l’humidité, ils sont adaptés pour une isolation extérieure. Ils sont également très résistants à la compression, et peuvent donc être utilisés pour une isolation sous dalle. En revanche, leur faible densité les rend inconfortables en été. De plus, ces isolants ne sont pas du tout écologiques. En cas d’incendie, les vapeurs qu’ils dégagent peuvent aussi être mortelles.

Isolants minéraux

Les laines minérales, comme la laine de verre et la laine de roche, offrent un très bon rapport performance/prix. Elles présentent aussi l’avantage de résister au feu, ce qui les rend adaptées aux chauffages au bois. En revanche, elles ne sont pas très écologiques. Autre inconvénient : ces laines ne sont pas très denses ce qui les rend peu confortables en été.

Les isolants naturels

Les isolants naturels, aussi appelés bio-sourcés, sont d’origine végétale, animale, ou issus du recyclage.

Les différents types

Les isolants d’origine végétale sont par exemple la laine de bois, de chanvre, de lin, de coton, le liège ou la paille. Les isolants d’origine animale sont par exemple la laine de mouton ou les plumes d’oie. En ce qui concerne les isolants issus du recyclage, on peut par exemple citer la ouate de cellulose obtenue à partir de prospectus ou la mélisse constituée de vieux tissus.

Leurs performances

Ces isolants offrent de bonnes performances techniques, et présentent en plus l’avantage d’être denses. Ils peuvent donc être utilisés pour l’isolation des combles pour un bon confort en été. Les isolants d’origine végétale sont par ailleurs adéquats pour l’évacuation de la vapeur d’eau en milieu humide. Leur principal avantage reste toutefois d’être particulièrement écologiques. Cependant, à part pour les isolants issus du recyclage, le prix est souvent nettement plus élevé que les matériaux d’origine minérale ou synthétique.

Isolants minces et réfléchissants

Les isolants minces et réfléchissants, quant à eux, ne sont pas recommandés. En plus d’être chers, ils ne peuvent pas servir d’isolants à eux seuls. Ils doivent être combinés avec d’autres matériaux pour être réellement efficaces.

Les meilleurs matériaux pour l’isolation thermique

Laine de verre, laine de roche ou encore ouate de cellulose constituent les meilleurs isolants actuellement disponibles sur le marché.

La laine de verre

Par bien des aspects, la laine de verre apparaît comme la meilleure option pour l’isolation thermique d’une habitation.

Avantages de cet isolant

La laine de verre est un matériau abordable, facile à mettre en place, connu par tous les artisans, qui présente aussi l’avantage d’être léger. Il s’agit d’un matériau bien souvent considéré comme un choix économique par excellence pour l’isolation thermique. C’est en emprisonnant l’air que la laine de verre permet d’isoler un bâtiment. Il est aussi ininflammable, ce qui assure une sécurité en cas d’incendie en ralentissant la propagation du feu.

Inconvénients

En revanche, il a tendance à se tasser au fil du temps et sa résistance thermique s’amoindrit. De plus, lors de la pose, cet isolant craint l’eau et peut provoquer des irritations à cause des fibres cassantes qu’elle contient. Il faut donc être très minutieux lors de sa manipulation,et porter une protection lors de la pose . Une fois posé, l’isolant va également être sensible à l’humidité. L’eau risque de prendre la place de l’air emprisonné, atténuant la capacité isolante de la laine de verre. Un autre défaut majeur de la laine de verre est son déphasage, à savoir le temps que met l’isolant à transmettre la chaleur reçue. Pour vingt centimètres, comptez environ sept heures. Ainsi, la chaleur capturée sera progressivement transmise à l’intérieur de la maison. En été, c’est un véritable problème.

Origines

Cette laine est produite à partir de matériaux naturels comme le sable et le calcaire fusionnés avec des produits verriers, ou du recyclage de verre. Il est très difficile de la recycler. Avec une énergie grise de 250 kWh/m3, elle reste écologique, car fabriquée en partie à partir de matériaux recyclés. Sa durée de vie moyenne est d’environ 25 ans.

Prix

Son prix est de 8,64€/m◊ pour R=6,5m◊.K/W ou 1,33€;/m◊ pour R=1m◊.K/W. Il s’agit donc de l’isolant le moins cher du marché. Il faut en moyenne 20 centimètres d’isolants pour obtenir une résistance thermique de 5,7 conforme aux normes RT2012.

La laine de roche

La laine de roche est un isolant produit à partir de roche volcanique. Il présente l’avantage d’être proposé en rouleau, en panneau rigide et en soufflage. Il peut donc convenir pour différentes techniques de pose.

De plus, c’est un matériau léger, abordable, facile à mettre en place, et connu par tous les artisans. Ce matériau présente en outre l’avantage d’être recyclable. En revanche, tout comme la laine de verre, il est susceptible de se tasser et craint l’eau lors de la pose.

Son prix est de 9€/m◊ pour R=5 m◊.K/W et 1,8€/m◊ pour R=1 m◊.K/W.

Ouate de cellulose

La ouate de cellulose est un isolant produit à partir de 85% de papier recyclé, tels que des publicités ou des journaux, et 15% d’additifs tels que des ignifugeants ou des fongicides permettant d’étendre la durée de vie du produit.

Avantages

Il s’agit donc d’un isolant très écologique. En revanche, il est difficile à recycler à cause de l’encre du papier. Les autres avantages de cet isolant sont un prix abordable et une auto-extinguibilité (elle peut s’enflammer, mais s’éteint d’elle-même). De plus, les rongeurs ne peuvent pas creuser de galerie dans l’isolant en vrac. Enfin, le déphasage est d’environ 11 heures, ce qui signifie que la chaleur met 11 heures à se transférer.

Inconvénients

En termes d’inconvénients, on compte la présence possible d’additifs visant à l’ignifuger et la tendance à se tasser. Tout comme la laine de verre, la ouate de cellulose craint l’humidité. En outre, lors de la pose, cet isolant peut provoquer l’inflammation pulmonaire. Il est indispensable de porter des gants et un masque durant la mise en place. En vrac, il sera nécessaire de trouer le placo pour souffler la ouate de cellulose, ce qui peut laisser des traces circulaires même après rebouchage.

Formats

La ouate de cellulose peut être présentée en vrac (petites boules à insuffler dans les murs) ou en panneaux rigides. Comme pour la laine de verre, il faut compter environ 20 centimètres de ouate de cellulose dans les murs pour une résistance thermique de 5,7 conforme aux normes RT2012. Sa durée de vie d’environ 25 ans est également similaire à celle de la laine de verre. Le prix de la ouate de cellulose est de 8,64€/m◊ pour R=6 m◊K/W et 1,44€/m◊ pour R=1 m◊.K/W. Elle est donc un peu plus coûteuse que la laine de verre, mais nettement plus écologique avec une énergie grise trois moins élevée et la possibilité de la recycler pour faire du papier, du compostage ou du combustible.

Polyuréthane

Le polyuréthane est un isolant issu du pétrole réservé aux bâtiments tertiaires ou agricoles. Non recyclable, très polluant, son énergie grise s’élève à 974 kWh/m3. Il n’est donc pas du tout écologique. Par ailleurs, il s’use rapidement au fil du temps.

Autre inconvénient : cet isolant peut provoquer des irritations en cas de contact prolongé. En cas d’incendie, il peut aussi dégager des gaz toxiques. En revanche, il a pour avantage une résistance mécanique élevée et une bonne résistance à l’humidité. Son prix s’élève à 17€/m◊ pour R=2,3m◊.K/W et 7,39€/m◊ pour R=1m◊.K/W.

Polystyrène extrudé

Un autre isolant issu du pétrole est le polystyrène extrudé. Là encore, il s’agit d’un isolant polluant et non recyclable dont l’énergie grise s’élève à 795 kWh/m3. Ses autres inconvénients sont une faible isolation acoustique par rapport aux autres isolants, et le risque de dégagement de gaz toxique en cas d’incendie.

En revanche, il s’agit d’un matériau léger, doté d’une résistance mécanique élevée et d’une bonne résistance à la compression. Son prix est de 8€/m◊ pour R=6,5m◊.K/W et 2.7€/m◊ pour R=1m◊.K/W.

Vermiculite

La vermiculite est un isolant produit à partir de roche volcanique expansée à plus de 1000 degrés Celsius.

Avantages

Il s’agit d’un matériau recyclable et réutilisable, dont l’énergie grise s’élève à 230 kWh/m3. C’est principalement le transport de cet isolant qui pollue l’environnement.

En plus d’être un bon isolant thermique, la vermiculite peut aussi faire office d’isolant phonique. Il présente aussi l’avantage d’être ininflammable et insensible aux rongeurs. En outre, il est très durable dans le temps.

Inconvénients

En revanche, en raison de sa grande sensibilité à la vapeur d’eau, il est impératif de lui apporter un traitement hydrofuge avant de le mettre en place. Par ailleurs, cet isolant est au coeur d’une polémique au sujet de son potentiel cancérigène. Il est en effet possible qu’il contienne de l’amiante. Son prix est de 2,20€/m◊ pour R=0,4m◊.K/W et 5,5€/m◊ pour R=1m◊.K/W.

Laine de lin

La laine de lin est un isolant naturel, produit à partir du lin. En plus d’être recyclable, il présente une énergie grise très faible de seulement 48 kWh/m3. Il s’agit d’un matériau très sain, durable dans le temps, et qui offre en plus une bonne isolation phonique.

Son seul véritable inconvénient est donc son prix. Celui-ci s’élève à 21.4€/m◊ pour R=2.7m◊.K/W et 7.9€/m◊ pour R=1m◊.K/W. L’isolation à la laine de lin représente donc un investissement conséquent.

Paille

On peut aussi utiliser la paille en guise d’isolant. Pour cela, il suffit de sécher et de recompacter la paille afin d’emprisonner l’air pour lui conférer un pouvoir isolant. Il va sans dire que ce choix constitue l’un des isolants les plus naturels et écologiques. De plus, la paille présente l’avantage d’être très résistante à l’humidité.

Toutefois, si vous ne disposez pas vous-même de paille, vous devrez opter pour la paille industrielle qui s’avère environ 10% plus chère que les autres isolants. Avec des murs constitués de bottes de paille, d’une épaisseur d’environ 45 centimètres, la résistance thermique peut atteindre 6 m2.K/W. Elle est donc conforme à la RT2012.

Laine de chanvre

La laine de chanvre est produite à partir de la tige du chanvre.

Avantages

Il s’agit d’un matériau recyclable et peu polluant, avec une énergie grise de seulement 48 kWh/m3. En plus d’être un bon isolant thermique performant et durable, il peut aussi servir pour l’isolation phonique. Il est par ailleurs ininflammable insensible aux rongeurs, et insensible à l’humidité. Il est donc possible de l’utiliser pour l’isolation d’une pièce sèche ou d’une pièce humide.

Inconvénients

En revanche, les panneaux de chanvre peuvent être difficiles à mettre en place. Pour cause, il n’est pas facile de les couper. Par ailleurs, certains fabricants lient le chanvre avec du polyuréthane ou le traitent au sel de Bore. Il est préférable d’éviter ces marques et d’opter pour du chanvre lié à l’amidon. Le prix de la laine de chanvre s’élève à 20,3€/m◊ pour R=2.5m◊.K/W et 8,12€/m◊ pour R=1m◊.K/W.

Laine de coco

La laine de coco est produite à partir de la bourre de noix de coco.

Pas si écologique

Il s’agit d’un matériau naturel et recyclable, mais son transport est polluant. Ainsi, l’énergie grise de cet isolant s’élève à 230 kWh/m3. En effet, la noix de coco n’étant pas cultivée en France, il est nécessaire de faire importer cette laine.

Autres inconvénients

Par ailleurs, la culture du cocotier utilise parfois des pesticides, ce qui rend la production de ce matériau encore plus polluant. Un autre inconvénient est qu’il est nécessaire d’ignifuger la laine de coco au sel de Bore, et ce malgré sa bonne résistance au feu. Son prix moyen s’élève à 27€/m◊ pour R=2.5m◊.K/W et 10,8€/m◊ pour R=1m◊.K/W.

Liège expansé

Le liège expansé est un isolant produit à partir de l’écorce des chênes lièges. Il est recyclable, mais son énergie s’élève tout de même à 450 kWh/m3. Sa production est par ailleurs très difficile, puisqu’il faut attendre 10 ans pour récolter du liège sur un chêne.

En revanche, cet isolant présente des avantages importants. Tout d’abord, il s’agit d”un matériau naturellement imputrescible et donc très durable. De plus, en plus d’être un bon isolant thermique, il s’agit de l’un des meilleurs isolants phoniques. Son prix est onéreux et s’élève à 36,42€/m◊ pour R=2.5m◊.K/W et 14,56€/m◊ pour R=1m◊.K/W.

Laine de bois

La laine de bois est produite à partir des déchets de l’industrie du bois. Il s’agit d’un matériau recyclable, dont l’énergie grise s’élève à 161 kWh/m3. Le principal avantage de ce matériau est qu’il est très durable.

En revanche, il est sensible à l’humidité et nécessite également d’être ignifugé pour résister au feu. Il doit aussi être traité contre les rongeurs. Autre inconvénient : la laine de bois est malheureusement bien souvent couplée avec 25% de polyuréthane afin de lier les fibres entre elles. Le prix de cet isolant est de 6€/m◊ pour R=2m◊.K/W et 3€/m◊ pour R=1m◊.K/W.

Laine de mouton

La laine de mouton peut faire office d’isolant naturel. Elle est recyclable et son énergie grise s’élève à 51 kWh/m3. Il est possible de se procurer ce matériau auprès d’un agriculteur local, ce qui constitue un avantage de taille. De plus, la laine de mouton résiste à l’humidité et se révèle durable.

En revanche, il est nécessaire de l’ignifuger et de la traiter contre les rongeurs. Lors de la mise en place, il est indispensable de porter un masque et des gants. La mise en oeuvre sera également difficile sur les parois verticales. On l’utilise davantage pour l’isolation des combles. Attention toutefois : sa faible inertie rend l’isolation moins efficace contre la chaleur en été. Enfin, méfiez-vous des laines de mouton auxquelles les fabricants ajoutent du polyester. Le prix de cet isolant s’élève à 12€/m◊ pour R=2,78m◊.K/W et 4,31€/m◊ pour R=1m◊.K/W.

Matériaux de construction

Outre les isolants listés précédemment, il est possible d’utiliser des matériaux de construction proposant des propriétés isolantes.

Brique monomur

La brique monomur peut par exemple servir à la fois de matériau de construction et d’isolant.

Elle est ininflammable, insensible aux rongeurs et à l’humidité, et ne se dégrade pas au fil du temps. En revanche, elle peut poser des problèmes d’acoustique comme une résonnance. Sa mise en place nécessite aussi un savoir-faire important, et implique donc de trouver un artisan expert.

La brique monomur est produite à partir de terre cuite. Cependant, sa fabrication nécessite énormément d’énergie. Son énergie grise s’élève ainsi à 450 kWh/m3. De plus, elle n’est pas recyclable. Son prix s’élève à 20,3€/m◊ pour R=2,5m◊.K/W et 8,12€/m◊ pour R=1m◊.K/W.

Béton cellulaire

Le béton cellulaire est produit à partir d’un mélange d’eau, de chaux, de sable, de ciment et de particules d’aluminium. Son énergie grise est de 400 kWh/m3. Il présente toutefois l’avantage d’être recyclable.

Ce matériau présente l’avantage d’être naturellement ininflammable, insensible aux rongeurs et rapide à poser. En revanche, son isolation phonique est très mauvaise au même titre que son inertie. Il est aussi sensible à l’arasement. Autre problème : les particules d’aluminium pourraient représenter un danger pour le cerveau, même si aucune preuve formelle n’est établie. Le prix de cet isolant s’élève à 26,8€/m◊ pour R=2m◊.K/W et 13€/m◊ pour R=1m◊.K/W.

Brique de chanvre

La brique de chanvre est produite à partir d’un mélange de chaux et de chanvre. Elle est recyclable, et son énergie grise est de seulement 90 kWh/m3. Elle offre une bonne isolation phonique, et se révèle ininflammable et insensible aux rongeurs et à l’humidité. Sa durabilité est également élevée. Attention tout de même à certains produits traités au sel de Bore. Son prix s’élève à 13,46€ (la brique de 600*300mm◊) pour R=2m◊.K/W et 6,73€ (la brique de 600*300mm◊) pour R=1m◊.K/W.

Brique de terre crue

Certains matériaux de construction peuvent aussi servir pour l’isolation, à condition d’être couplés avec un matériau isolant. C’est le cas de la brique de terre crue, produite à partir d’un mélange de terre, d’eau et de 20% de paille. Il est donc possible de le produire soi-même, et il est aussi possible de le recycler. Ce matériau offre une bonne isolation phonique, et présente aussi l’avantage d’être ininflammable et insensible aux rongeurs. Si vous choisissez de l’acheter plutôt que le fabriquer, le prix moyen est de 0 à 4,4€/m◊ pour R=0,13m◊.K/W et 3.38€/m◊ pour R=1m◊.K/W.

Parpaing

Le parpaing peut lui aussi être utilisé pour l’isolation thermique en le combinant avec un isolant. Ce matériau est produit à partir d’un mélange de pierre, de sable, de gravier, de 7% de ciment et de 6% d’eau. Il n’est pas possible de le recycler. Il s’agit d’un matériau ininflammable, insensible aux rongeurs, et très durable dans le temps. De plus, il est facile à mettre en place, car les maçons en ont l’habitude. En revanche, il présente l’inconvénient d’être imperméable à l’humidité, et donc de ne pas laisser le mur respirer. Son prix s’élève à environ 9€/m◊ pour R=0,22m◊.K/W et 40,5€/m◊ pour R=1m◊.K/W.

Brique de terre cuite

La brique de terre cuite peut elle aussi être combinée à un isolant. Elle est ininflammable, insensible aux rongeurs, et très durable dans le temps. Les maçons ont aussi l’habitude de la manipuler, ce qui facilite sa mise en place. En revanche, elle ne laisse pas le mur respirer, car elle est imperméable à l’humidité. Son prix peut fortement varier, au même titre que sa conductivité thermique. Aussi, on ne peut indiquer un prix moyen pour la brique de terre cuite.

La pose d’un isolant doit être conforme aux DTU afin de garantir une isolation continue et efficace. Elle doit limiter les ponts thermiques, et protéger les isolants de l’humidité et de l’écrasement.

Il faut protéger par une barrière isolante toutes les faces de la maison en contact avec l’extérieur. Ainsi, toutes les ouvertures (fenêtres, portes, gaines, conduits…) doivent être isolées.

Accordez aussi un point d’honneur à l’étanchéité. Dans le cas contraire, vous subirez des courants d’air. De plus, les moisissures et la condensation provoqueront la dégradation du bâtiment. Dans le cas du neuf, l’étanchéité permet aussi de se conformer au standard RT 2012 (réglementation thermique 2012) qui vise à limiter la consommation d’énergie primaire afin d’atteindre un objectif de performance de 50 kWh/m◊/an.

 

On distingue l’isolation thermique par l’extérieur de l’isolation thermique par l’intérieur. L’isolation thermique par l’extérieur offre plus d’efficacité. De plus, elle se conforme plus aux réglementations thermiques. Enfin, elle permet d’isoler à la fois les sols, les murs et le toit du logement.

L’isolation thermique par l’intérieur présente moins d’efficacité. En effet, elle provoque l’apparition de ponts thermiques. Aujourd’hui, on utilise cette méthode uniquement lorsque l’isolation par l’extérieur ne peut se faire.

L’isolation thermique par l’extérieur est la solution pour ceux qui n’ont pas la possibilité de quitter leur habitation au moment des travaux, ou ceux ayant une aire habitable assez restreinte et qui souhaitent la préserver. Cette méthode d’isolation thermique améliore l’isolation des parois. Le confort d’été s’en retrouve également optimisé, grâce à l’inertie permise par l’épaisseur des murs dans la surface isolée. Enfin, si un projet de ravalement de la façade est en vue, vous pouvez faire d’une pierre deux coups en réalisant simultanément ces travaux.

Les techniques d’isolation thermique par l’extérieur 

Pour ce type d’isolation thermique, il y a 3 manières de procéder.

En réalisant une isolation thermique par l’extérieur avec du crépi ou de l’enduit

Pour ce faire, soit on utilise des chevilles, en plastique de préférence, pour fixer l’isolation. Soit on procède au collage sur le mur avec un mortier-colle. L’enduit d’accrochage sera suivi d’une couche de fond puis d’un enduit de finition.

L’isolation thermique par l’extérieur par bardage

Cette isolation nécessite une ossature à fixer sur le mur pour servir de support à l’isolant. Un pare pluie puis le bardage serviront de protection contre les intempéries. Parmi les types de bardage possible, il y a le bardage en bois, en panneaux de bois, composite et en terre cuite.

Le double mur

L’isolant est collé ou fixé au milieu du mur intérieur (porteur), et du mur extérieur, servant de parement. Un système d’ancrage maintient les deux.

Le prix de l’isolation thermique dépend du coût du matériau isolant choisi, mais aussi du tarif de la main d’oeuvre et de nombreux autres facteurs tels que la structure ou l’état du bâtiment à isoler. Il est donc nécessaire de faire réaliser plusieurs devis pour sélectionner l’offre la moins chère. Pour réaliser rapidement plusieurs devis, vous pouvez utiliser une application de devis en ligne comme Enchantier.

A savoir

Afin de pouvoir bénéficier des aides financières en vigueur, il est important de faire appel à un artisan RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) Qualibat. De plus, choisir un tel artisan vous garantit de profiter des services d’une entreprise régulièrement évaluée. De préférence, choisissez un artisan qui se déplace à domicile. Ne signez pas les devis avant d’avoir monté vos dossiers d’aides financières, et exigez une attestation de l’assurance décennale couvrant les travaux réalisés. Si votre isolation actuelle a plus de 10 ans, assurez-vous que le devis prévoit son retrait.

Prix indicatifs

À titre d’exemple, en moyenne l’isolation des combles coûte entre 20 et 50 euros par m◊. Pour l’isolation des murs, comptez de 15 à 75€ par mètre carré. Enfin, pour la toiture extérieure, le coût varie généralement entre 50 et 80 euros par mètre carré.

Aides financières

Si vous décidez de procéder à l’isolation thermique de votre logement, vous pouvez profiter de plusieurs aides financières et autres subventions accordées par l’État ou par des organismes privés.

L’État propose plusieurs aides visant à faciliter le financement des travaux de rénovation pour les citoyens français, afin d’atteindre ses propres objectifs de réduction de consommation énergétique.

Crédit d’impôt Transition Energétique

Le Crédit d’impôt Transition Energétique (CITE) est l’une de ces mesures fiscales mises en place par l’État. Elle permet aux foyers français de déduire de leurs impôts les dépenses liées à des travaux de rénovation thermique. Jusqu’en 2014, cette aide permettait de profiter d’un crédit d’impôt de 15% pour des travaux en action seule, et 25% pour un bouquet de travaux. Depuis le 1er septembre 2014, le crédit d’impôt consiste en un taux de réduction d’impôt unique de 30% sans tenir compte du nombre de travaux.

Aides de l’ANAH

L’Anah (Agence Nationale de l’Habitat), permet à un propriétaire de profiter de subventions à hauteur d’un maximum de 50% du montant des travaux à réaliser. Toutefois, cette aide se plafonne à 750€ HT/m◊ et 60000 euros maximum par logement. Pour les propriétaires occupants, une aide supplémentaire peut aussi être accordée à hauteur de 50% des travaux pour les familles aux ressources très modestes et 35% pour les familles aux ressources modestes.

Aides des collectivités locales

Les collectivités locales peuvent aussi accorder des aides, conformément à la politique de proximité de l’Adem. Pour profiter de ces aides, il faudra toutefois de se renseigner auprès de sa localité.

Prime Énergie

Certains organismes privés proposent aussi des aides financières. Ainsi, la prime Énergie Calculeo est une subvention pouvant atteindre 20% du montant des travaux visant à améliorer la consommation énergétique. Son montant varie en fonction du lieu et du type de travaux. En ce qui concerne le versement de l’aide, Calculeo l’effectue directement sous forme de chèque. Il faut également noter que le financement de la prime des distributeurs d’énergie via le dispositif des Certificats d’Economie d’Energie. Certinergy propose aussi une prime PES.

Attention toutefois, on ne peut pas toujours cumuler les aides. Par exemple, les subventions de l’Anah ne sont pas compatibles avec la prime énergie. Cette dernière peut en revanche être cumulée avec le crédit d’impôt ou avec les aides qui ne reposent pas sur le dispositif des Certificats d’Economie d’Energie.

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